• Under The Skin (film, 2013)

    Crédit Photo et Vidéo ; Film 4, Film Nation Entertainment, JW films, Niick Wechsler Productions, Sottich Screen,Sliver Reel, UK Film Council

     

    Résumé : Une extraterrestre est envoyée sur la terre dans le but de séduire des hommes seuls et de les tuer.

     

    Under the Skin est une oeuvre sidérante d'étrangeté. D'abord dans sa conception cinématographique, qui d'emblée, prend le parti du strict minimum vital dans les dialogues.

    Avec beaucoup d'aplomb, ce film ouvre constamment la porte du surnaturel et de l'inconcevable, dansant allègrement sur la ligne jaune du dérapage scénaristique "sans queue ni tête".

    Car ici, tout est imperceptible, suggéré, les ellipses temporelles instaurant constamment des questions et des doutes  dans l'esprit du téléspectateur...A commencer par des questions basiques... qui est cette créature ? d'où vient-elle et quelle est son but ultime ?

    La musique obsédante opère son travail de sape dès l'entame, tandis que le spectateur, pantois, assiste à des scènes extraordinaires et mystérieuses, finalement pas très éloignées visuellement de celles de 2001, l'Odyssée de l'espace.

    Le côté le plus séduisant, selon moi, étant l'aspect esthétique de Under The Skin. Certes, il y'a la plastique  irréprochable de Scarlett Johansson (qui n'a pas à forcer son talent pour devenir une mante religieuse), mais il serait trop réducteur de résumer ce film à l'étalage de ces courbes féminines voluptueuses.

    C'est une évidence, le côté très esthétique de cette oeuvre a un effet carrément hypnotisant, tant et si bien que l'on en oublierait presque ses dialogues (creux, quand ils sont présents).

    Les plus exigeants auront ce soupçon qui planera de manière permanente : le film peut paraître long et sans sans réel fil conducteur, avant que le final n'apporte une preuve éclatante de l'habileté du scénariste.

    Intense, psychologiquement déstabilisant, parfois sensuel et visuellement épatant.

     

    MA NOTE GENERALE : 7,5/10

     

     

     

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  • L'agence (film, 2011)

    Crédit Photo et vidéo : Electric Shepherd Poduction, Media Rights Capital

     

    Résumé : David Norris est un homme politique jeune et promis à un bel avenir. Au soir d'une défaite électorale, il fait la rencontre d'une femme dont il tombe éperdument amoureux. Mais d'étranges faits vont se produire et remettre en cause cet amour...

     

    Matt Damon est au firmament de son talent dans cette interprétation d'un homme politique aux dents longues promis à un grand avenir. 

    Envers et contre tout, il va lutter pour préserver un amour naissant, déployant une énergie incroyable et une force de caractère qui incite au respect et à l'admiration.

    "Les hommes aux chapeaux" (incarnés par les acteurs Anthony Mackie, John Slattery et Terence Stamp) ne pouvaient pas être mieux choisis d'un point de vue du charisme.

    Autre aspect vraiment positif, un scénario enchanteur...Comme si l'on se laissait conduire sur un nuage qui nous délivrerait progressivement un point de vue de plus en plus précis de ce que pourrait être le destin.

    Certes, le final est cousu de fil blanc, mais cette mécanique fantastique est si bien huilée qu'elle a tendance à ravir le téléspectateur.

     

    MA NOTE GENERALE : 7/10

     

     

     

     

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  • Obsession secrète (film, 2019)

    Crédit Photo et Vidéo : NETFLIX, HYBRID FILMS

     

    Résumé : Après une agression et un accident de la route, une jeune femme devenue amnésique doit tout réapprendre...Son mari venu à son chevet deviendra son seul et unique repère.

     

    Un titre très accrocheur pour un film qui est loin de révolutionner le genre thriller. La bande annonce est du même acabit, et elle mérite un carton jaune bien mûr, en révélant bien trop tôt les grandes lignes de l'intrigue.

    Le scénario est tout juste "potable", et vivote avec des interprétations médiocres et des décors visiblement peu couteux.

    Beaucoup trop de scènes sont téléphonées, l'actrice eurasienne Brenda Song méritant la palme du surjeu dans beaucoup de domaines, notamment celui de l'émotivité. Je n'en dirais pas autant de l'acteur Mike Vogel, qui tient à bout de bras le film à lui tout seul en interprétant superbement ce monstre pervers et démoniaque.

    Tout est trop limité, trop juste et sans réel caractère. Les répliques et les comportements des personnages suivent cette trajectoire bien triste, jusqu'à un dénouement bienvenu et libérateur.

     

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

     

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  • Marcella (série, 2016)

     

    Crédit Photo et vidéo : ITV, NETFLIX

     

    Résumé : L'enquêtrice Marcella reprend du service après avoir été contactée par la police au sujet d'un sérial-killer qui sévissait il y'a 11 ans. Parallèlement, elle doit gérer une séparation difficile.

     

    Marcella est une femme simple dont l'on appréciera forcément le côté très humain, loin des calculs en tout genre.

    Elle l'est d'autant plus qu'elle est atteinte d'une forme d'amnésie (dévoilée en tout début de premier épisode, je ne "spoile" donc pas) qui vous vous en doutez bien, est fortement handicapante pour une femme flic.

    Ce qui me dérange le plus, c'est cette mode bien installée dans les séries de ces dernières années d'ajouter une pathologie plus ou moins grave au personnage central, qui est par ailleurs souvent un agent de police.

    Je peux ainsi citer au moins quatre séries qui incluent plus ou moins cette caractéristique majeure pour le personnage clé  : Babylon Berlin, Blindspot, Absentia, Frankenstein Chronicles. En l'espèce, il s'agit d'une pathologie relative à la mémoire, ce qui nous rapproche clairement d'Absentia ou de Blindspot (sans le rythme effréné d'enquête).

    Mais revenons-en à Marcella, qui doit faire face à un divorce douloureux avec deux enfants pris dans la tourmente de cette séparation, ce qui la rend encore plus sympathique aux yeux du public, outre le fait qu'elle n'est pas spécialement mise en valeur dans son rôle (surtout vestimentairement).

    Outre l'actrice britannique Anna Friel qui interprète Marcella avec une facilité déconcertante, les cinéphiles avertis reconnaîtront certainement une belle brochette d'acteurs anglo-saxons, dont deux se sont illustrés dans des seconds rôles de la série Counterpart (les acteurs Nicholas Pinnock etHarry Lloyd).

    Le scénario est plutôt enlevé, parfaitement compréhensible et justement dosé en rebondissements. Ne comptez pas voir les derniers exploits technologiques de la police scientifique ou des explosions à tout bout de champs : cette série compte de l'action, certes, mais elle se sert surtout de tous les ressorts classiques d'un bon thriller.

     

    MA NOTE GENERALE (1ère saison) : 7/10 

    (2ème saison) : 8/10

     

     

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  • The Frankenstein Chronicles (2015)

    Crédit Photo et Vidéo : Canal +, Itv, Netflix

     

    Résumé : En 1827, à Londres, l'inspecteur John Marlott est chargé d'enquêter sur la découverte d'un cadavre entièrement composé de corps différents retrouvé sur le bord de la Tamise.

     

     

    Ce qui choque au premier abord dans cette série télévisée britannique, c'est tout d'abord la crasse de Londres au XVIIIème siècle.

    Cette immersion est brutale et vous saisit d'effroi lorsque vous vous penchez sur les conditions de vie épouvantables des habitants de la capitale britannique à l'époque. 

    De ce cloaque surgit une lumière, un soupçon d'humanité et d'espoir de justice en la personne de l'inspecteur John Marlott, chargé d'enquêter ("à l'ancienne", vous vous en doutez bien) sur la découverte d'un cadavre retrouvé au bord de la tamise et recomposé de toutes pièces.

    Notre héros doit lui même chasser ses propres démons intérieurs, combattre une maladie qui le ronge (maladie vénérienne) et par dessus le marché, il doit constamment composer avec le pouvoir politique, très sensible à l'opinion populaire.

    John Marlott m'a vaguement rappelé l'inspecteur suédois Wallander, d'abord parce qu'il a le même âge et  quasiment le même physique, mais aussi parce qu'il semble systématiquement marcher sur des charbons ardents du fait de son opiniâtreté. 

    L'acteur Sean Bean, qui incarne cet inspecteur tenace, pourrait tout aussi bien remplacer Wallander, sa capacité à nous séduire à l'écran resterait la même : son côté naturel et authentique nous fait accrocher à l'histoire sans forcer.

    Comme les autres acteurs fournissent aussi de bonnes prestations, que les décors (parfois sordides) sont visuellement très réussis et que l'atmosphère est parfois irrespirable, tout cela se boit comme du petit lait, même si tout n'est pas parfait (loin s'en faut). Fortement déconseillé aux plus sensibles.

     

    MA NOTE GENERALE (saison 1): 6/10

    Saison 2 : 6,5/10

     

     

     

     

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