• Safe (Série, 2018)

    Crédit photo et vidéo : Red Production Company, C8, Netflix

     

    Résumé :  Tom, chirurgien de son état, peine à se remettre de la mort de sa femme. Pour ne rien arranger, l'une de ses deux filles disparait dans des circonstances troublantes. Déterminé à retrouver sa fille, Tom va mener sa propre enquête après avoir alerté la police locale. Il va aller de surprise en surprise sur son entourage.

     

    Retrouver l'acteur Michael C. Hall dans une série semble un peu irréel. Manifestement marqué au fer rouge dans le milieu cinématographique par son rôle de psychopathe dans Dexter, il ne demandait pas mieux qu'à interpréter un "type normal". (Voir une interview intéressante de lui ici).

    C'est maintenant chose faite dans "Safe" où il incarne brillamment Tom, le personnage principal. En tant qu'acteur, il démontre ainsi que les refus peuvent être les meilleures réponses à des propositions de rôles inadaptées. Toujours aussi dynamique et expressif, il est non seulement le véritable moteur de la série mais aussi le garant de sa réussite.

    Autre divine surprise d'un casting assez judicieux, la présence d'une française : Audrey Fleurot. Les fans de Kaamelott reconnaitront sans doute "la dame du lac" qui a parcouru bien du chemin depuis, au point de ravir un rôle de premier plan en anglais très convoité par d'autres actrices. Elle tire d'ailleurs assez bien son épingle du jeu, confirmant les espoirs qui étaient placés en elle.

    Mais le plus exaltant, selon moi, est l'évolution du scénario, qui m'a souvent rappelé la théorie de "l'effet papillon". (le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut il provoquer une tornade au Texas ?)

    Car petites causes et grands effets sont souvent sur l'étal de Safe. Des choses insignifiantes ou basiques peuvent revêtir une importance capitale dans la résolution d'un mystère où au moins trois affaires semblent étroitement imbriquées.

    Les réalisateurs claironnent à qui veut bien l'entendre qu'il n'y aura qu'une seule saison. Si les fans cardiaques survivent jusque là... La série passe en ce moment sur la chaîne (gratuite) C8. Et des séries aussi palpitantes de cette qualité, on en redemande.

    MA NOTE GENERALE : 7,5/10

     

     

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  •  The crossing (série, 2018)

    Crédit photo et vidéo : ABC, Dane Dworkin, Jay Beattie

     

    Résumé : Cette série nous propose de suivre le destin de véritables rescapés du futur, échoués sur une plage américaine après un voyage dans le temps qui était le seul échappatoire à une guerre.

     

    Pour que cela sonne encore plus vrai que nature, le scénario ne permet qu'à une infime partie de ces survivants de pouvoir témoigner de ce qu'ils ont vécu, beaucoup d'entre eux n'ayant pu échapper à la noyade après ce voyage temporel.

    Certains feront un parallèle immédiat avec ce qu'il se passe actuellement du côté des côtes italiennes ou espagnoles. Clin d'oeil ou pas à cette actualité morbide, l'on ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'il adviendrait de ces gens dans cette situation imaginée de toutes pièces. Ces personnes pourraient-elles être considérées comme des réfugiées ? Quelle serait la publicité faite à cette affaire dans les médias locaux et nationaux ? Que feraient les autorités publiques en place ? comment réagirait la population locale ?

    Toutes ces questions, logiques et brûlantes, sont mises sur la table les unes après les autres, sans qu'à aucun moment, le récit ne perde en valeur ou en suspens. La touche la plus enivrante de cette série, c'est qu'elle affectionne surtout de se concentrer sur les vies des personnages principaux, dédaignant complètement les effets spéciaux, au sens large.  (Pas d'image de synthèse ou de créatures étranges, des décors et des costumes simples et "kitsch" lorsque le futur est évoqué).

    Dans "the crossing", la conspiration et les secrets sont à tous les étages, au point d'être souvent les épicentres de nombreux rebondissements scénaristiques. D'un point de vue qualité du scénario de science fiction et évocation des théories conspirationnistes, je ne me souviens pas avoir vu quelque chose d'aussi bien élaboré depuis le légendaire "X-Files".

    Le casting n'était pourtant pas si fracassant que cela, quoi que j'ai pu lire ici et là. Qui connait, en effet, l'acteur Steve Zahn ou encore l'actrice Natalie Martinez ? Pas grand monde, je pense, sauf les avertis...

      Après 6 épisodes visionnés (la série est toute récente et je n'ai pu avoir accès à plus pour l'instant), la même sensation de plaisir ne s'est jamais éteinte....Epatante et singulière, souhaitons de tout coeur que cette série poursuive sur cette fulgurante lancée.

     MA NOTE GENERALE (SUR 6 EPISODES) : 8/10

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  • Requiem (série, 2018)

    Crédit photo et vidéo : Netflix, BBC one

    Résumé : Après le suicide de sa mère, une jeune femme (Matilda), découvre des indices troublants sur l'origine de ce geste désespéré. Elle décide de partir avec un ami dans un village du Pays de Galles pour faire la lumière sur cette tragédie. Mais là bas, elle se heurtera à des secrets jalousement gardés et des forces probablement surnaturelles...  

     

    Requiem est un polar fantastique qui instaure assez rapidement une atmosphère énigmatique et angoissante, surtout après le décès de la mère de Matilda et le départ de l'enquête sur les causes de ce suicide.

    La bourgade galloise où Matilda et son compagnon vont se rendre constitue une vraie publicité touristique pour la région tant elle regorge de paysages envoûtants.

    Le scénario est magnifié par ce village très fermé aux étrangers où chaque habitant préfère garder précieusement son lot de secrets à l'abri du monde extérieur. Entre énigmes réelles, enquête policière et surnaturel potentiel, tout est fait pour que le spectateur y perde son latin.

    L'actrice Lydia Wilson (alias Matilda) tient sûrement là l'un de ses rôles majeurs après quelques incursions sur le petit écran, notamment dans Hystéria (film, 2013) et un épisode de Black Mirror. (voir sa filmographie ici)

    Un bel étalage de savoir faire cinématographique que cette série britannique, traduite en VF mais qui ne dénombre pour l'instant que 6 épisodes pour la première saison. La fin du 6ème épisode (et fin de la saison ?) m'a un peu déçu, comme si la couleuvre était trop dure à avaler...Mais le spectateur jugera de lui-même.

    MA NOTE GENERALE : 6,5/10

     

     

     

     

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  • Hard (Série, 2008)

    Crédit photo et vidéo : La Parisienne d'Images, CANAL +

     

    Résumé : Sophie, quadragénaire BCBG, découvre que son mari (décédé brutalement) lui avait caché sa véritable activité : il dirigeait une industrie du X qui commençait à péricliter. Contre toute attente, Sophie va se décider à reprendre cette société qui lui a été léguée et va tomber amoureuse d'un hardeur...

    Une fois n'est pas coutume, je déterre une série de 2008...

    Une série assez savoureuse dans un milieu méconnu du grand public. L'humour et l'esprit dépassent largement le cadre de la vulgarité que l'on pourrait prêter facilement au thème.

    Le ton, très cru, envoie gaiement valser tous les normes sociales à la poubelle pour nous parler du business des goûts et des couleurs de Monsieur et Madame tout le monde en matière de sexualité.(...) Stéphane Wojtowicz est absolument impayable tant il incarne à la perfection l'archétype du réalisateur de ce genre de film.

    Natacha Lindinger est surprenante et pleine de vie dans son rôle de la bourgeoise éprise de "Roy la Poutre" (appréciez le surnom !). Sous contrainte financière pour élever ses enfants, elle n'aura d'autre choix que de toute apprendre du milieu du hard afin de faire prospérer l'entreprise de son défunt mari.

    Une série pleine de fraicheur qui représente une belle invitation à la tolérance et au respect de la sexualité de chacun, tout en nous préservant du pire. ("les scènes hard" sont représentées de manière soft et elles sont souvent très risibles car caricaturales)

    C'est rapide (format de 25 minutes), incisif et revigorant. Un rayon de soleil pour cinéphile ouvert d'esprit.

    MA NOTE GENERALE : 6,5/10

     

     

     

     

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  • Crédit Photo et vidéo : NETFLIX, CHANEL 4

    Résumé : Deux adolescents en quête de sensations fortes fuguent de leurs foyers familiaux respectifs. L'un est un tueur en série en herbe, l'autre une idéaliste convaincue et anticonformiste...

    Il y a un peu de Bonnie and Clyde dans cette série qui sort du lot par son humour noir. De quoi s'évader, explorer d'autres lieux, partir à la rencontre de personnages extrêmement variés dont la moralité est à géométrie variable.

    "The end of the F***ing World" se trouve être un road-movie adolescent assez salé, qui regorge de personnages affriolants et de situations qui bousculent les conventions habituelles.

    "Les voix off" des deux personnages principaux n'en apportent que plus de piquant en nous plongeant de temps en temps dans la tête de ces deux jeunes complètement azimutés aux besoins souvent ambivalents.

    En tête de proue, il  y a donc ce grain de folie constant, savamment entretenu par une bande sonore particulièrement éclectique et toujours parfaitement adaptée au contexte.

    La soif perpétuelle de liberté de ces deux adolescents paumés en finit par tourner à la quête spirituelle, devenant ainsi un spectacle de choix devant lequel l'on ne peut rester totalement indifférent.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

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