• Maniac (Série, 2018)

    Crédit photo et vidéo : NETFLIX

    Résumé : Une jeune femme et un jeune homme qui connaissent de gros problèmes psychologiques/sociaux vont se rencontrer par hasard lors de tests pharmaceutiques pour lesquels ils seront rémunérés...Le hic, c'est que le programme auquel ils vont être soumis est géré par un ordinateur émotionnellement instable, que les responsables des équipes médicales ne sont eux-mêmes pas très équilibrés psychologiquement...

    Rendez-vous au royaume de la bizarrerie avec cette série NEFLIX. Il est déjà très difficile de situer l'époque dans laquelle se déroule cette série...Disons qu'elle devrait logiquement se dérouler dans les années 80 vu  les costumes et les décors, mais des années 80 incluant le clou technologique de l'intelligence artificielle.

    Un monde parallèle, dirons-nous, et c'est bien ce qui fait le plus gros de son charme. Avec dans les rôles principaux, l'acteur Jonah Hill (première image ci-dessous) dont le physique rappelle vaguement Kevin Costner ainsi qu'Emma Stone (ci-dessous), qui joue le rôle d'une jeune femme très perturbée psychologiquement par la mort de sa soeur.

    Maniac (Série, 2018)

    Maniac (Série, 2018)

    Ces deux personnages jouent le job de "cobaye" à merveille dans cet univers complètement farfelu où vous ne pouvez finalement disposer d'aucun repère du monde que nous connaissons. C'est relativement plaisant à regarder sans être jamais spectaculaire (faites l'impasse sur les images de synthèse ou les effets spéciaux) et tout cela ne repose finalement que sur l'impression du téléspectateur, qui peut opérer facilement un rapprochement entre ses petits travers psychologiques et ceux des personnages.

    Reste que la loufoquerie est, à mon goût, un peu trop poussée à son comble, surtout au niveau du caractère des personnages. Après avoir visionné 7 épisodes de cette première saison, il faut reconnaître que ce trip psychédélique est assez vivifiant, essentiellement par la grâce de ces deux acteurs.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

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  • Résumé : dans les années 30, le commissaire Rath est muté de Cologne à Berlin, au sein du service des moeurs de la police allemande. Avec l'aide du lieutenant Bruno Wolter et de la sulfureuse Charlotte Ritter, il va se lancer dans une enquête au sujet de la production de films pornographiques émanant de la mafia russe.

    Le générique est troublant et possède un charme désuet, que certains compareraient sans doute à ceux de séries les plus connues des années 60 (chapeau melon et bottes de cuir, le prisonnier sont les premières qui me viennent à l'esprit) vu le penchant affirmé pour les couleurs kitsch et les formes géométriques imaginatives.

    Difficile d'estimer le degré de réalisme de cette série qui est censée représenter l'atmosphère de Berlin dans les années 30, mais il faut reconnaître qu'elle est profondément captivante, surtout si l'on a un petit faible pour l'histoire et les intrigues policières/politiques.

    Les costumes et les décors ont vite fait de nous convaincre, surtout lorsque des acteurs comme Volker Bruch (rappelez-vous la Mini-série Génération War dont vous pouvez lire ma critique ici) ou encore Liv Lisa Fries (Alias Charlotte Ritter, voir ci-dessous) jouent à ce niveau d'interprétation.

    Babylon Berlin (série, 2017)

    Complots, crimes et conspiration s'entremêlent des lieux mondains aux endroits infréquentables, et ceci au nez et à la barbe de la police allemande, elle même à la merci d'un pouvoir politique parfois dépassé ou corrompu jusqu'à la moelle.

    Une série allemande de toute beauté, qui explore les profondeurs d'une société en pleine décomposition, où aucun personnage n'est toujours tout blanc ou tout noir, et où tout le monde cherche à tirer son épingle du jeu...à ses risques et périls. De la haute voltige cinématographique, tout simplement. Bravo.

    MA NOTE FINALE (saison 1): 7,5/10

     

     

     

     

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    Working girls (série, 2012)

    Crédit Photo et Vidéo : CANAL +

     

    Résumé : le quotidien d'au moins six femmes en entreprise, de la PDG loufoque à la DRH nymphomane en passant par la secrétaire débordée par ses obligations familiales.

     

    Working Girl est un peu une émanation de "caméra café" en version féminine. La grande différence, c'est que cette série propose une plus grande gamme de situations comiques et de personnalités (qui vont de la nymphomane à la souffre-douleur) en entreprise, les réalisateurs se refusant de rester cantonnés à un lieu précis pour le tournage des scènes.

    Les scènes sont rapides et se présentent comme des sketchs (elles durent rarement plus de deux minutes), des scènes figurant dans des épisodes aux formats également très courts (qui ne dépassent jamais les 15 minutes).

    Ne regardez pas cette série si vous ne supportez pas le "pipi caca" et le grivois, c'est ici le fond de commerce principal des réalisateurs qui parient probablement sur une ouverture d'esprit maximale pour susciter le rire ou le sourire auprès du public, avec plus ou moins de succès au tournant.

    L'excellentissime humoriste Blanche Gardin fait une apparition remarquée et y a probablement affuté ses armes depuis le Jamel Comédy club où elle avait été découverte. Notons aussi qu'une quatrième saison est en cours de tournage, ce qui laisse présumer que l'audience est à la hauteur des espérances des producteurs.

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

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  • Stella Blomkvist (série, 2017)

    Crédit photo : Eythór Jóvinsson

    Description : dans une Islande où règne un gouvernement qui pratique allègrement malversations et corruption, une avocate se retrouve impliquée dans une affaire d'état...

    Le synopsis fait assez saliver, surtout pour ceux qui aiment l'ambiance particulière des polars nordiques. Mais pour beaucoup de curieux, la désillusion sera probablement au bout du chemin : les promesses du pitch et du descriptif tombent rapidement en lambeaux au bout de quelques épisodes.

    Beaucoup trop de paillettes ont été jetées autour d'une avocate qui trouve toujours réponse à tout et ne parvient jamais à nous persuader du côté réaliste de son enquête.

    Archétype de la femme indépendante, Stella aime le whisky, l'argent facile, les cigarettes et le sexe. Un portrait féminin si explosif procurait déjà une odeur de soufre à cette jeune série...Une odeur qui s'évapore assez facilement, tant les dialogues manquent de hauteur et le scénario de profondeur.

    Soulignons aussi une autre pointe nocive : une bande sonore inadaptée et trop criarde.

    Pour résumer, dans cette série, l'Islande fait un peu penser à une bourgade où l'on rencontre le premier ministre au café du commerce en lui tapant sur l'épaule ...Tout est simpliste, simplifié à l'extrême, au point que le spectateur un peu plus futé que la moyenne peut avoir la sensation d'avoir été piégé...

    MA NOTE GENERALE : 4/10

     

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    Nu (série, 2018)

    Crédit Photo et vidéo : OCS, Olivier Fox

     

    Résumé : Nous sommes en France, en 2026...La nudité est devenue la norme et le port des vêtements est proscrit. Un ancien membre des forces de police se réveille dans ce monde nouveau, après plusieurs années de coma artificiel...

     

    Une série, qui, comme son titre l'indique, tente de briser les tabous sur la nudité à travers une vision osée du futur de notre pays.

    Dans cette projection futuriste, la France serait transformée en un immense camp de nudiste permanent grâce à une loi baptisée "liberté, égalité, nudité"...

    Dans ce futur, le fait d'être "tous à poil" (au quotidien, tant qu'à faire) suffirait à nous garantir l'inutilité des plans "Vigipirate" et autres mesures de sécurité exceptionnelles. Déjà pas si évident à envisager comme postulat de départ, même au second degré !

    Quelques acteurs sembler rechercher un second souffle pour leurs carrières dans le septième art (je pense en particulier à Alain Bouzigues, le fameux homosexuel de caméra café, pour ceux qui ont connu) en se prêtant à ce jeu plutôt culotté (passez-moi l'expression) de tourner entièrement nu...

    Il n'en reste pas moins que la série manque singulièrement de subtilité et de réel intérêt humoristique dès ses premiers épisodes. Tout juste pourra-t-on sourire à certaines situations, mais guère plus, tant il manque de matière à ce fragile édifice cinématographique.

     

    MA NOTE GENERALE : 4,5/10

     

     

     

     

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