• On attendait énormément de Alliés, ce film "vieille école" où Brad Pitt et Marion Cotillard forment un couple explosif. Tient-il toutes ses promesses ?

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Opinion désenchantée sur la cérémonie des césars 2021

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo!

    1 commentaire
  • Radioscopie d'un succès des années 90 : les Gremlins

    Il en est ainsi depuis le début de l'ère cinématographique, certains films marquent durablement de les esprits et laissent une empreinte indélébile sur le septième art... Heureusement (ou pas?), les raisons pour lesquelles ils restent gravés dans nos mémoires ne sont pas toujours les mêmes. En l'espèce, parlez des Greemlins à un quadra et vous avez de fortes chances de réveiller en lui son âme d'enfant.

    Radioscopie d'un succès des années 90 : les GremlinsLe réalisateur Joe Dante entrait dans la légende du septième art en signant là son tout premier succès populaire en 1984...Bien épaulé, il faut le dire, par un Steven Spielberg aux manettes de la production.

    Un peu à la manière de certains chanteurs qui ne font qu'un tube et retombent ensuite dans l'anonymat, Joe Dante fut ensuite mis au placard par les studios d'Holywood devant les flops commerciaux qui s'ensuivirent.

     

    Un tournant majeur du cinéma, alliage parfait d'horreur et d'humour

    Il n'empêche que les Gremlins marquent un tournant majeur dans le genre horrifique : pensez-donc, nous sommes au début des années 80, et il est assez contre nature de faire rimer horreur et humour sur le petit écran... Tant et si bien qu'à part Joe Dante (qui s'est déjà illustré auparavant par quelques films d'horreur au ton parodique), personne d'autre ne se risque sur ce chemin hasardeux et peu miseraient ne serait-ce qu'un kopeck sur le succès commercial d'un film avec de petites bestioles tantôt rigolotes ou effrayantes.

    Et puis, à quoi bon s'embarrasser d'humour quand «les puristes» du genre horreur/épouvante connaissent un franc succès sans innover ? The Thing (1982) et Vidéodrome (1983) viennent de passer avec brio l'examen des salles obscures sous ce halo conservateur. Shining (1980) et Evil Dead (1981) leur ont ouvert une belle porte auparavant !.

     

    Extrait d'une scène : Shining (1980)

    Radioscopie d'un succès des années 90 : les Gremlins

     

    En clair, ce film ose faire une jonction entre deux mondes jusque là inconciliables... Et il le fait de la manière la plus adaptée qui soit, en opérant ce rapprochement entre un genre horrifique très consensuel et un humour plutôt bon enfant, ce qui lui vaut une classification « tout public » dès sa sortie en France.

     

    Un univers où tout oscille entre émerveillement, tendresse et horreur

     

    Radioscopie d'un succès des années 90 : les GremlinsLes Gremlins, c'est avant tout et surtout une histoire merveilleuse, finalement assez proche d'un conte pour enfants virant au drame.

    Le téléspectateur est d'abord appâté avec une irrésistible créature à fourrure dégotée chez un marchand d'antiquités d'un quartier chinois.

    Cette créature (ressemblant plus à une peluche qu'à un être fait de chair et d'os) est d'origine totalement inconnue et ne connaît pas d'équivalent animalier sur cette planète...Souvenez-vous, trois recommandations sont laissées aux acheteurs : ne pas exposer le mogwaï à la lumière du jour, ne pas le mouiller ou lui faire boire de l'eau, ne jamais lui donner à manger après minuit.

    Notre curiosité naturelle est piquée au vif par ces trois consignes pour une créature qui semble si paisible et docile « qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession ». Même si l'on devine pertinemment qu'au moins l'une de ces trois consignes seront enfreintes par la suite, nous sommes curieux de connaître les conséquences du non respect de ces règles élémentaires.

    Sous nos yeux effarés et à la faveur d'une erreur de ses « maîtres » , notre mogwaï (portant le nom étrange de Gizmo) va générer malgré lui une tripotée d'autres créatures bien plus inquiétantes, dont certaines sont plus proches de démons miniatures totalement ingérables semant la panique et le chaos autour d'eux... Il est ensuite franchement assez difficile de prévoir la suite des événements, mais l'on pressent quand même une issue finale positive au vu des traits humoristiques potaches et d'une tendance systématique à épargner de la mort tous les acteurs principaux, dont Gizmo.

    La mort n'est d'ailleurs présente que pour être tournée en dérision, ce qui est l'une des caractéristiques majeures de ce film. Ici, un mogwaï un peu trop téméraire finit en bouillie dans le micro-ondes, et là, un autre perché sur une hélice de plafond finit découpé en rondelles pour avoir trop voulu profiter de l'intensité du manège.

     

    L'héritage des Gremlins

     

    L'un des héritages directs tient d'abord à une suite (Gremlins 2, 1990) qui connut un autre franc succès au box office en France. (2 391 391 entrées, contre 3 586 515 pour le premier).

    Les retombées logiques de ces succès sont encore palpables aujourd'hui avec des fans toujours aussi prompts à sortir le porte monnaie autour des thématiques liées aux deux opus de Gremlins...Ainsi, vous trouverez toujours une figurine de mogwaï actuellement en vente sur les boutiques en ligne, du guizmo au chef de bande à crête blanche.

    Quelques festivals réunissent encore aussi quelques passionnées ici et là, comme pour tous les films cultes.

    Mais au rayon de l'actualité, soulignons surtout qu'une série animée devrait voir le jour en 2021 et qu'un troisième chapitre serait en préparation du côté de chez Warner Bros. Alors, qui aux commandes pour cette suite et pour quel casting ? Déjà interrogé en 2017 à ce sujet, Joe Dante aurait déjà répondu largement à la question « Une réunion du casting original me semble très improbable.Peut être voudront-ils faire un préquel de Gremlins, mais je n'en sais, puisque personne ne m'a demandé de monter à bord ».

    Quoi qu'il en soit et sans préjuger du succès éventuel de ce troisième opus, l'engouement populaire pour les Gremlins n'est pas prêt de s'éteindre !

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    1 commentaire
  • Annihilation

    Crédit photo : Skydance Productions

     

    SUR LE FILM STRICTO SENSU

     

    • SON AUTEUR, Alex GarlandAnnihilation

    Annihilation est une production de science-fiction écrit et réalisée par Alex Garland. Il s'agit d'une adaptation d'un roman du même nom de Jeff VanderMeer, auteur de SF et de Fantasy.  

    Quelques mots sur Alex Garland...D'abord romancier, Garland est devenu scénariste au début des années 2000, puis réalisateur en 2014 avec "Ex machina".

    Alex Garland est manifestement un grand passionné de science-fiction, toutes ses oeuvres portant sur ce genre.

     

    • SYNOPSIS, DUREE DU FILM, DISPONIBILITE SUR PLATEFORME DE STREAMING

    Quatre femmes partent en quête d'explications dans une zone géographique où un mal inconnu s'étend...En effet, dans cette zone, les animaux et les êtres humains subissent des mutations inexpliquées.

    Toutes les personnes revenues de cette zone subissent également d'importants désordres psychologiques. 

    D'une durée de 115 minutes, cette production cinématographique est disponible en ce moment sur Netflix. Petite mise en garde quand même, certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes.

          

    • ACCUEIL DU PUBLIC ET DE LA CRITIQUE A SA SORTIE

    Sa sortie dans les salles en 2018 s'est limitée à quelques pays (Etats-Unis, Canada, Chine). L'accueil du public et des critiques cinématographiques était assez mitigé. L'hebdomadaire Télérama, par exemple, lui accorde la note de 4/5. Les spectateurs d'Allociné, pour ne citer qu'un autre exemple, lui accordent la note moyenne de 3/5.

     

    Lire la suite...

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    1 commentaire
  • Ami-Ami (film, 2017)

     

    Crédit photo et vidéo : Nord-Ouest Production

     

     

    Ami-Ami, une comédie débordante de vitalité

     

     

     

    UNE BIFURCATION SCENARISTIQUE BIENVENUE

     

     

    Les rapports amicaux homme/femme sont des thèmes récurrents dans les comédies françaises/anglophones.

     

    Envisager de traiter de nouveau ce sujet nécessitait donc, à minima, beaucoup d’originalité scénaristique, synonyme d’une approche moins conventionnelle.

     

    Dans Ami-ami, ils ne sont pas moins de quatre scénaristes à avoir planché sur la question (Victor Saint Macary, Audrey Diwan, Thomas Cailley, Benjamin Charbit) et c’est probablement cette diversité de points de vue qui aboutit à quelque chose d’aussi tourbillonnant scénaristiquement parlant…Car dans «Ami-ami», rien n’est jamais vraiment très simple humainement !

     

    Vincent et sa meilleure amie, Néféli décident d’emménager en colocation, tout se promettant de ne jamais retomber amoureux...

     

    Pourquoi cette promesse ? Peut être est-ce pour préserver leur amitié coûte que coûte ou se ménager la possibilité d’envisager de franchir un jour le Rubicond amoureux à deux. A vrai dire, personne n’est vraiment dupe de cette situation, à commencer par le spectateur lambda, qui pourrait déjà y voir l’énième remake d’une comédie tarte à la crème.

     

    Mais là où beaucoup d’autres scénarios se seraient sûrement dirigés vers la mutation de cette amitié en amour insoupconné, «Ami-Ami» choisit d’y ajouter une touche plus radicale : Vincent retombe amoureux d’une autre femme (Julie) qu’il vient de rencontrer.

     

     

    AMITIE SURVITAMINEE ET ONDES DE CHOC AMOUREUSES

     

     

    Les ondes de choc de cette relation amoureuse vont atteindre l’amitié sacrée qu’il a nouée avec sa colocataire au dynamisme débordant

     

    Vincent va donc se retrouver dans une sorte de «navire sentimental» qui tangue horriblement, coincé entre la promesse qu’il a faite à Néféli et la poursuite de sa nouvelle idylle….Avec en filigrane, la peur au ventre de les perdre définitivement toutes les deux !.

     

    L’un des atouts coeurs de cette production réside justement dans la façon dont Vincent (interprété par William Lebghil) va gérer ces ondes de choc, lui qui paraît extrêmement attachant et paisible. 

     

    En outre, sa nature plutôt insouciante est suffisamment prononcée pour semer le doute sur ses sentiments profonds jusqu’au final.

     

     

     

     

    DU COTE DES AUTRES ACTEURS...

     

     

    L’actrice Margot Bancilhon (Néféli) se voit attribuer le rôle d’une jeune femme outrancière et provoquante, qui suscite quelquefois l’agacement par son caractère imprévisible et intenable. 

     

    L’acteur Jonathan Cohen joue son rôle de trublion de service à la perfection et il est, à mon sens, l’un des éléments incontournables de ce film tant il agrémente l’ensemble avec un humour ravageur.

     

    Camille Razat (Julie) est un peu «le cheveu sur la soupe», l’empêcheuse de tourner en rond en colocation (cqfd). Il sera très intéressant de surveiller ses prochaines apparitions cinématographiques tant elle paraît disposer d’un talent naturel à l’écran.

     

     

     

    POURQUOI REGARDER AMI-AMI ?

     

     

    On regarde Ami-ami parce que l’on apprécie explorer cette frontière parfois ténue de l’amitié et l’amour entre deux sexes opposés.

     

    Par son ton volontairement léger, propice à toutes les exhubérances ou encore son regard mordant porté sur l’amour ou le sexe, Ami-ami casse quelque peu les codes traditionnels de la comédie sentimentale...Ignorant complètement les aspects purement matériels/pécuniers et apportant un peu d’eau vive à un moulin qui a déjà bien tourné au cinéma...

     

     

     

    MA NOTE GENERALE : 6,5/10

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It