• Requiem (série, 2018)

    Crédit photo et vidéo : Netflix, BBC one

    Résumé : Après le suicide de sa mère, une jeune femme (Matilda), découvre des indices troublants sur l'origine de ce geste désespéré. Elle décide de partir avec un ami dans un village du Pays de Galles pour faire la lumière sur cette tragédie. Mais là bas, elle se heurtera à des secrets jalousement gardés et des forces probablement surnaturelles...  

     

    Requiem est un polar fantastique qui instaure assez rapidement une atmosphère énigmatique et angoissante, surtout après le décès de la mère de Matilda et le départ de l'enquête sur les causes de ce suicide.

    La bourgade galloise où Matilda et son compagnon vont se rendre constitue une vraie publicité touristique pour la région tant elle regorge de paysages envoûtants.

    Le scénario est magnifié par ce village très fermé aux étrangers où chaque habitant préfère garder précieusement son lot de secrets à l'abri du monde extérieur. Entre énigmes réelles, enquête policière et surnaturel potentiel, tout est fait pour que le spectateur y perde son latin.

    L'actrice Lydia Wilson (alias Matilda) tient sûrement là l'un de ses rôles majeurs après quelques incursions sur le petit écran, notamment dans Hystéria (film, 2013) et un épisode de Black Mirror. (voir sa filmographie ici)

    Un bel étalage de savoir faire cinématographique que cette série britannique, traduite en VF mais qui ne dénombre pour l'instant que 6 épisodes pour la première saison. La fin du 6ème épisode (et fin de la saison ?) m'a un peu déçu, comme si la couleuvre était trop dure à avaler...Mais le spectateur jugera de lui-même.

    MA NOTE GENERALE : 6,5/10

     

     

     

     

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    Plebs (série, 2013)

    Crédit photo et vidéo : ITV2

    Résumé : les aventures de Marcus et Stylax, qui travaillent respectivement comme copieurs et déchiqueteurs dans la Rome antique, ainsi que de leur esclave fainéant, Grumio. Stylax ne pense qu'à multiplier les aventures sexuelles tandis que Marcus ne rêve qu'à séduire une bretonne fraîchement installée à côté de leur domicile.

     

    En regardant le synopsis, je me suis fendu de cette réflexion : cela ne peut être qu'une réussite ou un bide monumental.

    Et puis, le générique est tombé, et dès que j'ai vu ces quelques pas de danses exécutés sur les marches d'un monument romain, j'ai commencé à esquisser un sourire à la vue des prouesses physiques et des accoutrements de ces trois olibrius. (excusez-moi pour l'offense, oh Flavius Anicius Olybrius, empereur éphémère romain d'occident en 472 a.p JC, fin de la parenthèse culturelle).

    Le ton est littéralement décapant, déluré, sans aucun plafond de verre humoristique. Si la priorité est donnée au sarcasme vis à vis de la société de la Rome antique, tous les types d'humour y sont largement représentés : du très glorieux "pipi-caca" à l'absurde "monthy pythonesque" en passant par du grain plus fin (jeux de mots), tout y est, ou presque.

    Mais plus que tout, c'est le talent des acteurs et la représentation d'une Rome Antique complètement loufoque et modernisée qui pousse à des fous rires à n'en plus finir, au point d'en passer certaines répliques.

    Quel tristesse que cette série ne soit pas encore traduite en VF...Un vrai bâton de dynamite humoristique.

    MA NOTE GENERALE : 7,5/10

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Diane a les épaules (film, 2017)

    Crédit photo et Vidéo : Petit Film

     

    Résumé : Diane est devenue "mère porteuse" afin d'aider un couple d'amis homosexuels. Pendant sa grossesse, elle part dans une maison appartenant à ses parents à la campagne. Son intention est de la restaurer pour la vendre, mais pour cela, elle doit faire appel à plusieurs corps de métier du bâtiment. A cette occasion, elle tombe amoureuse de Fabrizio, un électricien...

    Les tribulations d'une jeune femme qui ne se pose guère de questions sur son rôle de mère porteuse et sur sa vie en général, contrairement à son entourage immédiat. Son insouciance est, en quelque sorte, la mère nourricière du scénario.

    Le sujet (peut-on dire trivial ?) de la mère porteuse n'est malheureusement traité que trop superficiellement, ne s'attardant que sur les faits et gestes de Diane (l'actrice Clotilde Hesme) qui vampirise l'essentiel du film, au point d'occulter complètement les sentiments des autres personnages.

    Diane a les épaules ? peut être. Mais tout cela est bien plat.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

     

     

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    Bis (film, 2015)

    Crédit photo et vidéo : Europacorp, Fiew

     

    Résumé : Eric et Patrice ont la quarantaine. Ils sont amis d'enfance et se voient souvent malgré leurs différents modes de vie. A la faveur "d'une cuite", ils vont se retrouver rajeunis et téléportés dans les années 80...

    Une bonne déconnade de Dominique Farrugia réalisateur. Franck Dubosc et Kad Merad transmettent une énergie certaine dans leurs interprétations respectives. Les situations cocasses s'enchainent naturellement, avec de l'ironie ou de l'humour plutôt bon enfant, et les quadras ressentiront peut être une pointe de nostalgie à l'évocation de ces années bénies.

    Les dialogues sont concoctés "aux petits oignons", et il n'y a pas vraiment de fausses notes dans la représentation de ces années, même si nous n'en avons, au final, qu'un aperçu imagé et partiel.

    Vous vous en doutez, des questions reviennent constamment sur le tapis avec ce type de scénario : Eric et Patrice vont-ils choisir de rester adolescents dans les années 80 ou au contraire, vont-ils chercher à repartir en 2014 ? peuvent-ils modifier le futur et "se refaire" une autre vie ?

    Ce n'est pas aussi poilant que "les visiteurs" ni aussi magique que "Retour vers le futur" mais c'est une très bonne distraction spécialement dédiée aux quadragénaires. Au point que certains reconnaitront sûrement leurs plus belles années.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

     

     

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  • Permission (film, 2018)

     Crédit photo et vidéo : TF1 Studio, Film Constellation

     

     

    Résumé : Anna et Will se connaissent depuis la plus tendre enfance et forment un couple parfait, sur le point de se fiancer après 10 ans passés ensemble. Lors d'un dîner entre amis, ils vont prendre au mot une suggestion : s'autoriser une ou plusieurs relations amoureuses avec le consentement de l'autre.

     

    Un film qui pose les bonnes questions sur les maux qui peuvent ronger un couple avec l'usure des années, mais qui n'apporte finalement que des réponses très partielles ou relativement peu crédibles, en particulier sur cette forme d'adultère consenti.

    La morale conventionnelle est ici très largement égratignée et il faut un esprit très ouvert pour comprendre comment un couple peut fonctionner ainsi sans fixer ces bases libertines dès le départ de la relation amoureuse.

    Et puis, il y a aussi cette histoire dans l'histoire d'un couple homosexuel qui cherche à adopter, et dont l'on ne voit pas vraiment l'intérêt de la présence dans le scénario, si ce n'est pour nous familiariser avec un changement progressif des moeurs.

    Peu d'occasions de rire dans cette comédie sans âme qui cherche sans cesse son fil directeur. La joie de vivre n'y est pas et c'est plutôt la nonchalance et l'indécision des personnages qui surprennent désagréablement. Mais pour ses questions posées qui étaient pertinentes sur "les vieux couples", ses quelques réparties cinglantes et son degré d'ouverture sur le monde d'aujourd'hui, ce film mérite néanmoins une certaine indulgence.

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

     

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