• Si je ne t'avais pas rencontrée (série)

    Crédit photo et vidéo : NETFLIX

     

    Résumé : Eduard perd sa femme et ses enfants dans une terrible tragédie dont il se sent coupable. Par hasard, il va rencontrer quelqu'un qui va l'amener à voyager dans des univers parallèles où sa famille est encore en vie.

     

    Si l'on m'avait dit un jour que je m'intéresserais à une série catalane de science-fiction, je n'y aurais pas cru une seule seconde.

    Pensez-donc,  les productions catalanes sont déjà assez rares et dans ce genre si particulier, ce sont plutôt les superproductions américaines qui se taillent la part du lion.

    Mais comme toujours, portée par une insatiable soif de séries inédites, j'ai bien voulu m'attarder sur celle-ci, dont j'avais repéré le scénario.

    L'acteur Pablo Derqui (peu de chances que vous le connaissiez) et l'actrice Andréa Ros (inconnue au bataillon également) étaient donc condamnés à se surpasser pour pallier aux carences prévisibles du casting ou du budget.

    Il en résulte une oeuvre où les voyages interdimensionnels deviennent des drogues pour un homme en perdition, et où la corde émotionnelle est tirée dans tous les sens avec beaucoup de malice et de savoir faire, au gré des épisodes.

    Le scénario tient presque de la divine conception cinématographique, et comme les acteurs principaux surprennent agréablement (Andréa Ros en tête), le plaisir est toujours au rendez-vous, même si le désespoir d'un homme demeure en toile de fond. 

    Au vu de ces qualités, l'on pardonne d'autant plus facilement les quelques redondances musicales, l'aspect rustique du voyage interdimensionnel ou encore les techniques de rajeunissement grossières des personnages principaux: l'essentiel est ailleurs, dans les leçons de vie d'Eduardo.

     

    MA NOTE GENERALE (saison 1) : 7,5/10

     

     

     

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  • Dirty/John (série, 2019)

    Crédit photo et vidéo : NETFLIX

     

    Résumé : Debra est une quinquagénaire aisée qui a réussi sa vie professionnelle dans le milieu de l'art. Elle se met en quête de l'amour grâce à un site de rencontre. Elle va s'éprendre de John, qui se dit médecin, et qui va parvenir à la rendre amoureuse. Les deux filles de Debra ne voient pas cet idylle du meilleur oeil : pour eux, cet homme est un psychopathe qui n'en veut qu'à l'argent de leur mère.

     

    Les psychopathes ont la cote ces derniers temps dans les séries et au cinéma. Celui-ci est particulièrement gratiné, de la pire espèce sur cette planète.

    Cette série est tirée d'une histoire vraie (attention spolier, voir ici) et elle est du genre nous vacciner définitivement contre les rencontres sur internet.

    Un épisode en particulier m'a semblé présenter un certain "coup de mou", mais il n'était en fait qu'une sorte de transition avant qu'un redémarrage ne s'effectue en terme de suspens.

    Globalement, le scénario ne souffre d'aucun défaut majeur, les acteurs "tiennent la barque" assez solidement et les prises de vue sont plutôt bien réalisées (ajoutons qu'elles ont le mérite de se dérouler dans le décor agréable d'une ville côtière).

    Côté dialogues et répliques, nous sommes ici dans le clair comme l'eau de roche, sans qu'il n'y ait vraiment non plus de vulgarité excessive, d'emploi d'un vocabulaire trop fourni ou de phrases d'anthologie à signaler.

    Bilan de tout cela, "du costaud", avec une histoire déroutante et particulièrement anxiogène tant le personnage de John est imprévisible et démoniaque pour son entourage. Il aurait été probablement délicat de mieux faire, sauf à disposer d'un casting de superstars ou d'avoir les attributs d'un génie cinématographique.

    Une saison 2 aurait déjà été commandée et s'intéressera à d'autres affaires criminelles...(voir ici)

     

    MA NOTE GENERALE : 7/10

     

     

     

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  • The Last Kingdom (série, 2015)

    Crédit photo et Vidéo : Netflix BBC Two, BBC América

     

    Résumé Au XI ème siècle, l'Angleterre est sous le joug des Danois, qui contrôlent la quasi-totalité du pays. Le royaume du Wessex, situé dans le sud du pays, est le seul à ne pas être encore tombé entre leurs mains. Alors que la bataille pour cette dernière parcelle de territoire s'annonce, Uthred (fils d'un noble saxon, mais recueilli par des danois et élevé par eux) va devoir choisir son camp.  

     

    Il s'agit d'une adaptation à l'écran d'une série de romans historiques ("The saxons stories", de Cornwell).

    Je ne peux pas vraiment juger de la différence de qualité entre ces écrits et leurs retranscriptions à l'écran (ne les ayant pas lus, inculte que je suis sarcastic).

    Cependant, j'ai trouvé que c'était une série complètement décoiffante qui mériterait son rang parmi les plus beaux récits historiques moyenâgeux, du moins de ce que j'ai pu en voir dans la Saison 1.

    Il y a tout d'abord cette histoire singulière et douloureuse du personnage principal (Uthred) que nous suivons dans son périple et que le sort n'épargne jamais...Celui-ci est fabuleusement interprété par l'acteur allemand Alexander Dreymon, lequel était un parfait inconnu dans le milieu du cinéma avant ce rôle.

    Deuxième "effet de souffle", la qualité de prise de vue des paysages (chevauchées filmées par des drones?) , le soin apporté aux costumes/décors ou encore la magnificence des combats. Par souci de crédibilité, ces derniers sont d'ailleurs parfois d'une grande violence, inutile de préciser que certaines scènes sont déconseillées aux personnes sensibles.

    Maniée avec habileté dans les moments cruciaux, la musique gaélique ensorcelante nous replonge aisément dans le contexte historique.

    Aussi lyrique qu'épique, cette série me parait quand même prédestinée à un public masculin, et-ce pour deux raisons essentielles :  les personnages féminins n'occupent souvent que des rôles secondaires ou insignifiants, et les scènes de combats ou de pillages sont assez fréquents. 

    Une saison 4 a été commandée par Netflix en décembre dernier (voir ici)

     

    MA NOTE (SAISON 1) : 8/10

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  • Ton fils (film, 2018)

    Crédit Photo et vidéo : Netflix

     

    Résumé : Jaime Jimenez est chirurgien est un père de famille respectable. Sa vie bascule lorsqu'il apprend que son fils se trouve entre la vie et la mort après avoir été lâchement agressé en sortie de discothèque. Déçu et frustré par l'enquête de la police, il décide de se faire justice lui même en pourchassant les coupables. 

     

    Un thriller espagnol d'une noirceur extrême qui, malheureusement, tombe de temps en temps dans le glauque ou le malaisant.

    Certaines scènes (notamment celle qui mène au comas du fils de Jaime) auraient pu être simplement suggérées, l'impact psychologique aurait été équivalent. De même, des notes légères d'humour (ou de visions de panoramas, par exemple) auraient été bienvenues pour rendre le récit un peu moins pesant.   

    Une oeuvre brutale, glaçante et révélatrice des liens indéfectibles qui unissent souvent un père et son fils.

    Le charisme de l'acteur principal, la bande sonore (jazzy "tristoune") ainsi que le dénouement (surprenant) sont autant d'éléments qu'apprécieront sûrement les cinéphiles avertis et autres fans de polars en tout genre.

     

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

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    Sérénity (film, 2018)

    Crédit Photo et Vidéo : Netflix, Global Road Entertainment, IM Global, Shoebox Films, Starlings Entertainment

     

     

    Résumé : Baker Dill est patron d'un navire de pêche. Un beau jour, il voit son ex femme débarquer dans l'endroit où il s'est exilé depuis leur séparation. Cette dernière lui demande de tuer son nouveau mari lors d'une séance de pêche en mer, avec pour principal argument le bien être de son fils.

     

    Au début, la quête effrénée de l'acteur principal n'est pas sans rappeler celle du personnage central du célèbre roman d'Ernest Hemingway ("le viel homme et la mer").

    L'on se prend assez facilement d'affection pour l'acteur Matthew McConaughey (True Détective, Interstellar pour ses principaux succès) qui interprète idéalement cet homme passionné par la pêche en mer depuis qu'il a décidé de refaire totalement sa vie ailleurs.

    Le côté totalement dépaysant de Plymouth ajoute une note exotique bienvenue, de même que l'apparition récurrente de deux personnages féminins dans ce monde essentiellement masculin de la pêche sportive.

    Serenity a un goût prononcé pour la simplicité et la sobriété, en particulier pour ce qui est des rapports humains. Ce qui surprend le plus, ce sont les cadrages, parfois ahurissants, partant par exemple de dizaines de mètres sous la mer pour remonter à l'air libre, au niveau du navire de pêche.

    Côté scénario, nous partons d'abord sur un thriller assez basique, avant de bifurquer complètement en quelques phases essentielles. (je ne peux en dire plus sans spoiler).

    Le dénouement s'entrevoit aisément dans la dernière demi-heure de projection, peut être aurait-il été plus judicieux d'attendre les derniers instants pour le dévoiler au public.

    Serenity est un film que j'ai trouvé plutôt plaisant, tant il ne dévoile ses charmes qu'avec parcimonie, au fil du temps.

     

    MA NOTE GENERALE : 7/10

     

     

     

     

     

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