• Obsession secrète (film, 2019)

    Crédit Photo et Vidéo : NETFLIX, HYBRID FILMS

     

    Résumé : Après une agression et un accident de la route, une jeune femme devenue amnésique doit tout réapprendre...Son mari venu à son chevet deviendra son seul et unique repère.

     

    Un titre très accrocheur pour un film qui est loin de révolutionner le genre thriller. La bande annonce est du même acabit, et elle mérite un carton jaune bien mûr, en révélant bien trop tôt les grandes lignes de l'intrigue.

    Le scénario est tout juste "potable", et vivote avec des interprétations médiocres et des décors visiblement peu couteux.

    Beaucoup trop de scènes sont téléphonées, l'actrice eurasienne Brenda Song méritant la palme du surjeu dans beaucoup de domaines, notamment celui de l'émotivité. Je n'en dirais pas autant de l'acteur Mike Vogel, qui tient à bout de bras le film à lui tout seul en interprétant superbement ce monstre pervers et démoniaque.

    Tout est trop limité, trop juste et sans réel caractère. Les répliques et les comportements des personnages suivent cette trajectoire bien triste, jusqu'à un dénouement bienvenu et libérateur.

     

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

     

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  • Marcella (série, 2016)

     

    Crédit Photo et vidéo : ITV, NETFLIX

     

    Résumé : L'enquêtrice Marcella reprend du service après avoir été contactée par la police au sujet d'un sérial-killer qui sévissait il y'a 11 ans. Parallèlement, elle doit gérer une séparation difficile.

     

    Marcella est une femme simple dont l'on appréciera forcément le côté très humain, loin des calculs en tout genre.

    Elle l'est d'autant plus qu'elle est atteinte d'une forme d'amnésie (dévoilée en tout début de premier épisode, je ne "spoile" donc pas) qui vous vous en doutez bien, est fortement handicapante pour une femme flic.

    Ce qui me dérange le plus, c'est cette mode bien installée dans les séries de ces dernières années d'ajouter une pathologie plus ou moins grave au personnage central, qui est par ailleurs souvent un agent de police.

    Je peux ainsi citer au moins quatre séries qui incluent plus ou moins cette caractéristique majeure pour le personnage clé  : Babylon Berlin, Blindspot, Absentia, Frankenstein Chronicles. En l'espèce, il s'agit d'une pathologie relative à la mémoire, ce qui nous rapproche clairement d'Absentia ou de Blindspot (sans le rythme effréné d'enquête).

    Mais revenons-en à Marcella, qui doit faire face à un divorce douloureux avec deux enfants pris dans la tourmente de cette séparation, ce qui la rend encore plus sympathique aux yeux du public, outre le fait qu'elle n'est pas spécialement mise en valeur dans son rôle (surtout vestimentairement).

    Outre l'actrice britannique Anna Friel qui interprète Marcella avec une facilité déconcertante, les cinéphiles avertis reconnaîtront certainement une belle brochette d'acteurs anglo-saxons, dont deux se sont illustrés dans des seconds rôles de la série Counterpart (les acteurs Nicholas Pinnock etHarry Lloyd).

    Le scénario est plutôt enlevé, parfaitement compréhensible et justement dosé en rebondissements. Ne comptez pas voir les derniers exploits technologiques de la police scientifique ou des explosions à tout bout de champs : cette série compte de l'action, certes, mais elle se sert surtout de tous les ressorts classiques d'un bon thriller.

     

    MA NOTE GENERALE (1ère saison) : 7/10 

    (2ème saison) : 8/10

     

     

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  • The Frankenstein Chronicles (2015)

    Crédit Photo et Vidéo : Canal +, Itv, Netflix

     

    Résumé : En 1827, à Londres, l'inspecteur John Marlott est chargé d'enquêter sur la découverte d'un cadavre entièrement composé de corps différents retrouvé sur le bord de la Tamise.

     

     

    Ce qui choque au premier abord dans cette série télévisée britannique, c'est tout d'abord la crasse de Londres au XVIIIème siècle.

    Cette immersion est brutale et vous saisit d'effroi lorsque vous vous penchez sur les conditions de vie épouvantables des habitants de la capitale britannique à l'époque. 

    De ce cloaque surgit une lumière, un soupçon d'humanité et d'espoir de justice en la personne de l'inspecteur John Marlott, chargé d'enquêter ("à l'ancienne", vous vous en doutez bien) sur la découverte d'un cadavre retrouvé au bord de la tamise et recomposé de toutes pièces.

    Notre héros doit lui même chasser ses propres démons intérieurs, combattre une maladie qui le ronge (maladie vénérienne) et par dessus le marché, il doit constamment composer avec le pouvoir politique, très sensible à l'opinion populaire.

    John Marlott m'a vaguement rappelé l'inspecteur suédois Wallander, d'abord parce qu'il a le même âge et  quasiment le même physique, mais aussi parce qu'il semble systématiquement marcher sur des charbons ardents du fait de son opiniâtreté. 

    L'acteur Sean Bean, qui incarne cet inspecteur tenace, pourrait tout aussi bien remplacer Wallander, sa capacité à nous séduire à l'écran resterait la même : son côté naturel et authentique nous fait accrocher à l'histoire sans forcer.

    Comme les autres acteurs fournissent aussi de bonnes prestations, que les décors (parfois sordides) sont visuellement très réussis et que l'atmosphère est parfois irrespirable, tout cela se boit comme du petit lait, même si tout n'est pas parfait (loin s'en faut). Fortement déconseillé aux plus sensibles.

     

    MA NOTE GENERALE (saison 1): 6/10

    Saison 2 : 6,5/10

     

     

     

     

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  • I am Mother (film, 2019)

    Crédit Photo et vidéo : Penguin Empire, Southern Light Films, Mister Smith Entertainment, Endeavor Content

     

    Résumé :  Pour sauvegarder la race humaine proche de l'extinction, un robot ("la mère") a été chargé d'élever seul des enfants dans un complexe souterrain, entièrement autonome et coupé du monde extérieur. L'apparition d'une femme va venir bouleverser ce fragile équilibre.

     

    Un humanoïde faisant office de mère pour élever un enfant en bas âge et l'accompagner dans son développement personnel, tel est le scénario de départ, le tout dans un contexte post-apocalyptique (ce qui est beaucoup plus courant dans les films de SF ces derniers temps).

    Il y'a des traits de génie dans ce scénario, en particulier le fait d'avoir donné une voix féminine très douce à un robot extrêmement intelligent.

    D'autre part, d'un strict point de vue des cadrages, des décors ou de l'ambiance créée, il émerge quelque chose de très féerique, un peu comme une sorte de cocon protecteur contre un monde extérieur auto-destructeur.

    Là où d'autres scénaristes auraient sûrement pêché en laissant ce petit confort merveilleusement bien préparé nous engourdir la cervelle, I am Mother va plus loin : Il s'agit aussi d'explorer "la mécanique humaine", avec ses nombreuses contradictions et sa faculté permanente à tout remettre en question, même ce qui parait intangible.

    La jeune actrice Clara Rugaard est impériale dans ce rôle de jeune fille parfois docile, insouciante et psychologiquement conditionnée à son environnement. 

    Seule ombre au tableau, un final raté que j'ai jugé incompréhensible, bien qu'il soit porteur de certains messages forts à l'intention de l'humanité.

     

    MA NOTE GENERALE : 7/10

     

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  • Dark (série, 2019)

    Crédit photo et vidéo :  Wiedemann & Berg Television

     

    Résumé : Un enfant disparait dans une petite ville allemande de Winden. Sa disparition a lieu à proximité d'une forêt où se trouve une grotte et une centrale nucléaire. La recherche de cet enfant va pousser les habitants de la ville à chercher des réponses à de nombreuses disparitions similaires.

     

    Tout se déroule à merveille jusqu'à l'épisode 8, où le scénario part dans tous les sens... 

    Je dois dire que les tous premiers épisodes me paraissaient vraiment réussis, surtout d'un point de vue scénaristique, car ils entretenaient habilement les mystères et le suspens. 

    Jusqu'à l'épisode 8, le défaut principal de cette série était la profusion de personnages (il est en effet souvent difficile de s'y retrouver !)...

    Ensuite, j'ai eu la sensation que le train de Dark déraillait complètement : phrases énigmatiques devenues trop fréquentes, comportements curieux de personnages poussés à des paroxysmes, phénomène de "zapping" trop courant entre chaque personnage et chaque époque.

    A bien y réfléchir, le défaut de Dark est sûrement d'être trop gourmand, de vouloir assaisonner trop fort ce récit qui était pourtant déjà bien relevé...

    Du côté des acteurs, j'ai beaucoup apprécié l'interprétation de Oliver Masucci, qui possède une véritable "gueule de cinéma" comme l'on en voit peu, et qui fait étalage de son talent éclatant à l'écran. 

    Je ne pense pas regarder la saison 2, j'ai trop été déçu par les deux derniers épisodes. Je laisse le soin à ceux qui voudraient poursuivre l'aventure au delà d'émettre des critiques sur les épisodes de la saison 2.

     

    MA NOTE GENERALE (Saison 1) : 6/10

     

     

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