• Jalouse (2017, toujours à l'affiche en salle)

     

    crédit photo et vidéo :  Mandarin Cinéma, Studiocanal, France 2 Cinéma

    Résumé : à l'aube de sa ménopause, Nathalie (Karin Viard) ne peut s'empêcher d'envier la vie des autres et d'être systématiquement cassante avec son entourage immédiat...Jusqu'au jour où elle s'aperçoit enfin que son attitude négative fait fuir tout le monde autour d'elle, jusqu'à sa propre fille.

    Un film plutôt destiné aux femmes qui apporte beaucoup d'eau au moulin sur les relations complexes entre mère et fille.

    Le spectacle donné par Nathalie fait froid dans le dos, car elle dépasse allègrement les lignes jaunes partout, que ce soit dans sa vie privée, professionnelle ou amicale. Littéralement "sans filtre", elle étale ses frustrations sans se rendre compte du mal qu'elle sème autour d'elle...

    Petit à petit, elle finit par se rendre compte de ses dérives comportementales et entreprend de changer. Pour cela, elle pourra compter sur des amis fidèles, compréhensifs et peu rancuniers.

    J'ai lu récemment dans un forum que le cinéma français était mort. C'est faux, il est encore bien vivant et ce film en est une bonne démonstration ne serait-ce que par la qualité de ses interprétations et de ses dialogues. Quelque part, cette oeuvre cinématographique est aussi une véritable incitation au pardon envers ce qui nous ont offensés. (Amen).

    MA NOTE : 6/10

               

     

     

     

     

     

     

     

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  • Les Ex (film, 2017)

     

    Crédit photo et vidéo : Radar Films

    Résumé : La vie de six parisiens hantés par les regrets avec leurs "ex" respectifs et dont les destins vont s'entrecroiser par hasard. Reprise française du film italien "Ex" (2009).

     

    Ce film partait avec un "à priori" bienveillant de ma part étant donné les abords plutôt sympathiques de la bande annonce.

    De plus et en général, j'ai toujours eu tendance à apprécier les qualités comiques de Jean Paul Rouve et Arnaud Ducret. Néanmoins, ce film a été une énorme déception et j'ai bien failli arrêter de le visionner au bout de quelques minutes seulement.

    L'une des toutes premières explications à cela, c'est que l'humour est souvent déplacé ("le must" restera les fous rires lors d'un enterrement !) quand il ne racle pas les fonds de cales (le pet d'un animal...).

    Deuxièmement, j'y ai vu une succession de généralités (qui n'en sont pas forcément) sur les "ex" ou les histoires d'amour passées de tout à chacun.

    J'ai trouvé également que les dialogues étaient parfois difficilement compréhensibles (en particulier l'accent québécois de l'un des personnages), que beaucoup de scènes étaient insipides et que les personnages sonnaient irrésistiblement "creux". (ces derniers se distinguant particulièrement par le manque de personnalité, se laissant bercer par les vents).

    Je n'aime pas particulièrement "tailler" ou déconseiller des films, mais bon, faut quand même pas "pousser mémé dans les orties" (sourires). Et puis, que serait un blog de critiques cinématographiques sans un regard objectif ?

                        MA NOTE GENERALE : 3,5/10 

                          

     

     

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  • Seven sisters (film, 2017)

    Crédit photo/vidéo : Nexus Factory, Raffaella Productions

     

    Résumé : dans les années 2040, la Terre est surpeuplée et la politique de l'enfant unique est mise en place par les gouvernements. Le CAB (Child Allocation Bureau) est chargé de veiller à l'application stricte de cette politique, en utilisant au besoin la cryogénisation. Terrence Settman se retrouve face à un dilemme : sa fille a mis au monde des sextuplées avant de mourir en couches. Bravant la loi, Terrence va élever ses 7 petites-filles cloîtrées dans un appartement en attribuant à chacune d'entre elles le prénom d'un jour de la semaine. Bien des années plus tard, celles-ci vont devoir apprendre à vivre sans leur père en respectant quelques règles essentielles à la survie ...Mais lorsque l'une d'elles ne donnera plus signe de vie aux autres, plus rien ne sera comme avant.

    L'univers de Seven Sisters, c'est un peu celui de la série "The handmaid's Tale" (voir ma critique ici) mais sur d'autres bases. 

    Ici, c'est la surpopulation qui sert de solides fondations à ce scénario très élaboré. Les cadrages de certaines scènes (en particulier celles des explosions et des assauts) ravivent le souvenir d'un film de Luc Besson (l'un de ses succès majeurs, "Léon").

    Si le scénario apparaît comme intéressant et dérangeant, j'ai véritablement peiné à m'attacher aux personnalités de ces soeurs. La faute peut être à leur enfance survolée, à la priorité absolue laissée à l'action et à la présentation de cet univers totalitaire. Rien, au cours de la projection, ne m'a semblé suffisant pour contrer la superficialité de certains personnages...

    Malgré ces petits écarts, Seven Sisters ne commet aucune faute de goût sur le final (éblouissant et imprévisible) et surprend agréablement par la qualité de ses scènes d'action.

     

     MA NOTE GENERALE :  6/10

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