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    Plebs (série, 2013)

    Crédit photo et vidéo : ITV2

    Résumé : les aventures de Marcus et Stylax, qui travaillent respectivement comme copieurs et déchiqueteurs dans la Rome antique, ainsi que de leur esclave fainéant, Grumio. Stylax ne pense qu'à multiplier les aventures sexuelles tandis que Marcus ne rêve qu'à séduire une bretonne fraîchement installée à côté de leur domicile.

     

    En regardant le synopsis, je me suis fendu de cette réflexion : cela ne peut être qu'une réussite ou un bide monumental.

    Et puis, le générique est tombé, et dès que j'ai vu ces quelques pas de danses exécutés sur les marches d'un monument romain, j'ai commencé à esquisser un sourire à la vue des prouesses physiques et des accoutrements de ces trois olibrius. (excusez-moi pour l'offense, oh Flavius Anicius Olybrius, empereur éphémère romain d'occident en 472 a.p JC, fin de la parenthèse culturelle).

    Le ton est littéralement décapant, déluré, sans aucun plafond de verre humoristique. Si la priorité est donnée au sarcasme vis à vis de la société de la Rome antique, tous les types d'humour y sont largement représentés : du très glorieux "pipi-caca" à l'absurde "monthy pythonesque" en passant par du grain plus fin (jeux de mots), tout y est, ou presque.

    Mais plus que tout, c'est le talent des acteurs et la représentation d'une Rome Antique complètement loufoque et modernisée qui pousse à des fous rires à n'en plus finir, au point d'en passer certaines répliques.

    Quel tristesse que cette série ne soit pas encore traduite en VF...Un vrai bâton de dynamite humoristique.

    MA NOTE GENERALE : 7,5/10

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Diane a les épaules (film, 2017)

    Crédit photo et Vidéo : Petit Film

     

    Résumé : Diane est devenue "mère porteuse" afin d'aider un couple d'amis homosexuels. Pendant sa grossesse, elle part dans une maison appartenant à ses parents à la campagne. Son intention est de la restaurer pour la vendre, mais pour cela, elle doit faire appel à plusieurs corps de métier du bâtiment. A cette occasion, elle tombe amoureuse de Fabrizio, un électricien...

    Les tribulations d'une jeune femme qui ne se pose guère de questions sur son rôle de mère porteuse et sur sa vie en général, contrairement à son entourage immédiat. Son insouciance est, en quelque sorte, la mère nourricière du scénario.

    Le sujet (peut-on dire trivial ?) de la mère porteuse n'est malheureusement traité que trop superficiellement, ne s'attardant que sur les faits et gestes de Diane (l'actrice Clotilde Hesme) qui vampirise l'essentiel du film, au point d'occulter complètement les sentiments des autres personnages.

    Diane a les épaules ? peut être. Mais tout cela est bien plat.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

     

     

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    Bis (film, 2015)

    Crédit photo et vidéo : Europacorp, Fiew

     

    Résumé : Eric et Patrice ont la quarantaine. Ils sont amis d'enfance et se voient souvent malgré leurs différents modes de vie. A la faveur "d'une cuite", ils vont se retrouver rajeunis et téléportés dans les années 80...

    Une bonne déconnade de Dominique Farrugia réalisateur. Franck Dubosc et Kad Merad transmettent une énergie certaine dans leurs interprétations respectives. Les situations cocasses s'enchainent naturellement, avec de l'ironie ou de l'humour plutôt bon enfant, et les quadras ressentiront peut être une pointe de nostalgie à l'évocation de ces années bénies.

    Les dialogues sont concoctés "aux petits oignons", et il n'y a pas vraiment de fausses notes dans la représentation de ces années, même si nous n'en avons, au final, qu'un aperçu imagé et partiel.

    Vous vous en doutez, des questions reviennent constamment sur le tapis avec ce type de scénario : Eric et Patrice vont-ils choisir de rester adolescents dans les années 80 ou au contraire, vont-ils chercher à repartir en 2014 ? peuvent-ils modifier le futur et "se refaire" une autre vie ?

    Ce n'est pas aussi poilant que "les visiteurs" ni aussi magique que "Retour vers le futur" mais c'est une très bonne distraction spécialement dédiée aux quadragénaires. Au point que certains reconnaitront sûrement leurs plus belles années.

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

     

     

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  • Permission (film, 2018)

     Crédit photo et vidéo : TF1 Studio, Film Constellation

     

     

    Résumé : Anna et Will se connaissent depuis la plus tendre enfance et forment un couple parfait, sur le point de se fiancer après 10 ans passés ensemble. Lors d'un dîner entre amis, ils vont prendre au mot une suggestion : s'autoriser une ou plusieurs relations amoureuses avec le consentement de l'autre.

     

    Un film qui pose les bonnes questions sur les maux qui peuvent ronger un couple avec l'usure des années, mais qui n'apporte finalement que des réponses très partielles ou relativement peu crédibles, en particulier sur cette forme d'adultère consenti.

    La morale conventionnelle est ici très largement égratignée et il faut un esprit très ouvert pour comprendre comment un couple peut fonctionner ainsi sans fixer ces bases libertines dès le départ de la relation amoureuse.

    Et puis, il y a aussi cette histoire dans l'histoire d'un couple homosexuel qui cherche à adopter, et dont l'on ne voit pas vraiment l'intérêt de la présence dans le scénario, si ce n'est pour nous familiariser avec un changement progressif des moeurs.

    Peu d'occasions de rire dans cette comédie sans âme qui cherche sans cesse son fil directeur. La joie de vivre n'y est pas et c'est plutôt la nonchalance et l'indécision des personnages qui surprennent désagréablement. Mais pour ses questions posées qui étaient pertinentes sur "les vieux couples", ses quelques réparties cinglantes et son degré d'ouverture sur le monde d'aujourd'hui, ce film mérite néanmoins une certaine indulgence.

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

     

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    2h22 (film, 2017)

    Crédit photo et vidéo : Inception Media Group

     

    Résumé : Dylan est contrôleur aérien et mène une vie plutôt tranquille. Une série d'incidents troublants et répétitifs le mènent sans cesse au Halle de Gare de Grand Central à 2h22. Dylan est aussi persuadé que ces incidents ont un lien avec sa nouvelle dulcinée, Sarah.

     

    Un film, disons-le sans détour, très moyen sur tous les plans. Encore une belle idée de base qui se retrouve complètement écrasée par une mauvaise réalisation.

    Premier faux pas, la mise en place de l'intrigue traine en longueur dès le début et elle est trop absorbée par le quotidien du personnage principal. Signalons ensuite que le mysticisme, omniprésent et servi à outrance, ne devient plus qu'un prétexte pour ralentir sans intérêt notable l'évolution du scénario.

    Pour terminer, les scènes rejouées en boucles constantes finissent par nous donner l'impression de tourner en rond dans un monde clos et obsessionnel,  tandis que la bande sonore, carrément ennuyeuse, serait plutôt du genre à favoriser l'endormissement. Non, décidément, tout est assez poussif dans 2h22, même si l'idée de départ était bonne et que les comédiens font de leur mieux.

     

    MA NOTE GENERALE : 5/10

     

     

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