• Love addict (2018, à l'affiche actuellement)

    Crédit photos et vidéos : My family, Davis Films (pour Love addict)

    Jersey Films, A Band Apart (pour Pulp Fiction)

     

    Résumé : Gabriel est "love addict", c'est à dire qu'il ne peut s'empêcher de tomber amoureux de femmes... Cela n'est pas sans conséquence pour sa vie professionnelle, sur le point d'être gâchée à cause de cette addiction. Pour mettre un terme à cette appétence, Gabriel va s'adresser à un cabinet de coachs comportementaux...

    Un Kev Adams espiègle, au top de sa forme physique, qui montre encore des dispositions intéressantes en tant qu'acteur mais qui ne tient pas encore le rôle majeur qui magnifie ses qualités.

    La réputation de séducteur de Marc Lavoine ne lui suffit malheureusement pas pour briller dans ce rôle de dandy hautain désabusé des femmes, un rôle d'ailleurs bien trop caricatural et "casse-gueule" pour quiconque aurait bien voulu s'y frotter.

    C'est bien Mélanie Bernier qui apporte l'essentiel du glamour et de la fantaisie dans ce film par son assurance naturelle devant les caméras, et ce même quand elle se retrouve "plombée" par quelques dialogues insipides dans sa besace d'actrice.

    Le réalisateur tente aussi quelques flatteries cinématographiques de taille, en évoquant notamment la danse mythique de John Travolta et de Uma Thurmann  dans le mythique "pulp fiction". (ci-dessous, je n'ai pas su résister à l'envie de la revoir)

    La réplique de cette scène est finalement l'une des plus abouties du film, car malheureusement, les références à de grands films n'accouchent pas forcément de productions du même acabit...Les scènes et les dialogues manquent d'horizons inattendus, d'esprit et surtout d'approche humoristique mordante. De bonnes intentions sans grande imagination.

     

     MA NOTE FINALE : 5,5/10

     

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     Star Wars (film, 2017)

    Crédit photo et vidéos : Walt Disney Studio Motion Pictures, Lucas Film, Ram Bergman Production

    Résumé : Suite de l'épisode 7. La résistance (dont il ne reste plus grand-chose) est pourchassée jusqu’aux confins de la galaxie par «le Premier Ordre ». Elle doit compter sur des coups de mains extérieurs (Luc Skywalker exilé sur une île, un maître en décryptage pour infiltrer un vaisseau ennemi notamment), ainsi que sur quelques coups de pouce du destin ou des ralliements pour espérer survivre.

     

     

     

    Ayant vu tous les épisodes précédents de Stars Wars, je me voyais mal passer à côté de celui-là, mais j’ai beaucoup tergiversé avant de le voir tout comme j’hésite encore à voir le dernier opus de la planète des singes. Serais-je peut être en train de faire une petite indigestion de superproductions américaines de science fiction ? c’est possible.

    Passons mes états d’âme de critique en herbe désabusé, et rentrons dans le vif du sujet immédiatement.

     

    Hormis Daisy Ridley (ci-dessous), beaucoup de personnages principaux ne sont pas assez charismatiques, ce qui me fait dire que le casting est cran en dessous de ce que j’attendais pour une production de ce type.

    Star Wars (film, 2017)

    Question humour, aussi, la déception est là. En effet, l'humour plutôt bon public ne porte pas ou très peu . Quant à la bande son, qui cherche à nous prendre par les sentiments à tout bout de champ, elle a tendance a faire perdre un peu de charme à l’ensemble, mais elle s’améliore nettement en deuxième partie de film à la faveur d’un scénario plus haletant.

     

    Qu’elles se déroulent dans les airs ou à l’intérieur même des navettes spatiales, les scènes de combat sont époustouflantes et finalement conformes à ce que l’on attend d’un Star Wars, avec la reprise d’anciens vaisseaux qui ont fait le succès de la première trilogie. La plupart de toutes les anciennes machines de guerres «classiques» ont été reprises, à l’instar des bipodes ou des quadripodes (ci-dessous) que l’on prend plaisir à revoir à l’oeuvre.

    Star Wars (film, 2017)

    Il faut plutôt chercher la nouveauté du côté des nouvelles armes attribuées à la garde personnelle du «suprême leader » ou de la représentation des espèces animales «extraterrestres» stupéfiantes et variées. Les costumes et les décors sont dans le prolongement des opus précédents, grandioses et soignés, et ils sont ici le plus souvent juste améliorés, à l’instar de notre cher et tendre R2 D2 qui a dû adopter des formes rondouillardes pour être plus performant.(ci-dessous)

    Star Wars (film, 2017)

    Mon appréciation sur ce film est plutôt positive, car sa mécanique est de monter en puissance jusqu’à la fin, et il y réussit plutôt bien. Digne de la saga, sans être exceptionnel.

     

     

     MA NOTE GENERALE : 6/10

     

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  • Plonger (film, 2018)

    Crédit photo : Move Movie, Cinéfrance

     

    Résumé : César est ex-reporter de guerre. Paz est espagnole et photographe. Tous les deux vont connaître un amour passionnel, vivre sous le même toit et avoir un enfant...Alors que le couple est au creux de la vague, Paz décide de quitter le domicile familial pour un temps indéterminé sans s'expliquer sur le motif qui la conduit à ce geste.

     

    Une passion que l'on voit naître et s'éteindre sous toutes les coutures. Une romance étirée jusqu'à l'écoeurement ou l'incompréhension, suivant notre état d'esprit du moment. Sans réel intérêt que l'intimité du couple et sans personnages secondaires, l'on assiste à cette érosion de l'amour d'un oeil qui se fait de plus en plus distrait, tellement tout cela évoque le bon vieux film à l'eau de rose.

    Et le suspens, me direz-vous ? maigrichon et tardif, il bien trop vite dissipé. L'actrice Maria Valverde en fait beaucoup trop dans le rôle de cette femme indécise, mais peut être est-ce le script du scénario qui la rend si insupportable.

    J'ai noté aussi quelques bizarreries, comme de nombreux dialogues en anglais pendant une bonne partie du lancement du film... Par la suite, Maria Valverde conserve son accent espagnol pour parler français avec Gilles Lellouche, mais elle n'est pas toujours facilement compréhensible de tous du fait de cet accent.

    Gilles Lellouche (César) colmate tant bien que mal les brèches d'un film dont les pêchés cinématographiques sont clairement visibles :  suspens trop léger, fadeur des dialogues, conception trop étroite du casting. Noirâtre et plutôt ennuyeux.

     MA NOTE GENERALE : 5/10 

     

     

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  • Je ne suis pas un homme facile (film, 2018)

    Crédit photo et vidéo : NetFlix

    Résumé : Damien est un célibataire endurci et multiplie les conquêtes féminines. Mais à la suite d'un banal accident, il va se réveiller dans une société matriarcale. L'adaptation sera rude pour lui, d'autant qu'il va chercher à plaire à Alexandra, une écrivaine à qui il va permettre de retrouver l'inspiration...

    Il y a énormément de bons points à décerner dans cette production Netflix.

    D'un point de vue strictement sociétal d'abord, cette projection dans un monde parallèle dominé par les femmes est une manière très subtile de dénoncer les comportements machistes, et ce message est d'autant plus porteur avec ce ton mordant et satirique...Car ici, les femmes adoptent stricto-sensu les comportements déplacés de certains représentants de la gente masculine dans tous les aspects de la vie courante, alors imaginez ce que cela peut donner à l'écran.

    Les performances des acteurs sont excellentes, en particulier celle de Vincent Elbaz dans le rôle du tombeur qui déchante et celle de Marie-Sophie Ferdane (Alexandra), littéralement habitée par son interprétation.

    Les dialogues, aussi enlevés et osés que les scènes, portent les fruits d'un féminisme assumé et nous ôtent au moins le sourire.

    Certes, il n y a pas de quoi se tordre les côtes de rire, mais c'est assez jouissif de s'immerger dans cette inversion radicale des rapports hommes/femmes.

    MA NOTE GENERALE : 6,5/10

     

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  • Tout de suite maintenant (film, 2015)

    Crédit photo et vidéo : entre Chien et Loup/SBS Production/Samsa Film

     

    Résumé : Nora fait ses premiers pas dans une société spécialisée dans la finance. Dès les premiers jours, elle va découvrir que ses patrons connaissent son père et qu'ils le haïssent pour une vieille histoire de jeunesse dont elle ne connait rien...Entre cette énigme et ses rapports avec son collègue Xaxier qui sont exécrables, elle se pose bien des questions.

    Pas de quoi pavoiser sérieusement sur ce curieux scénario, avec des personnages qui le sont au moins autant. Ces derniers, trop originaux et mystérieux, adoptent des comportements invraisemblables. Dans ce film, l'on passe aisément de la haine à l'amour, et sans aucune explication plausible, laissant le spectateur pantois.

    La plupart de ces personnages sont irascibles et leur manque de communication en devient un fardeau pour la bonne compréhension du scénario. Mais diable, ces personnes n'auraient-elles pas pu avoir des amis quelconques à qui ils auraient pu confier leurs doutes ? cela aurait été bien plus simple.

    Jean pierre Bacri fait "du Bacri" comme il sait parfaitement le faire, c'est à dire qu'il détient le saint Graal de l'irascibilité dans ce film. Il est suivi de près par l'acteur Vincent Lacoste, lui même talonné par une Isabelle Huppert plus que jamais froide et énigmatique. Agathe Bonitzer (Nora)  n'est clairement pas à son avantage et semble parfois perdue dans ce marasme ambiant.

    Quant à Lambert Wilson, il excelle tellement à jouer dans les hautes sphères de l'entreprise que cela lui vaudra de rejouer le même type de rôle dans Corporate (film, 2017) que j'ai déjà eu le grand plaisir de commenter ici. Le tout est servi glacial et sans saveur particulière.

    MA NOTE GENERALE : 5/10

     

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