• Tout le monde debout (film, 2018)

    Crédit photo et vidéo : GAUMONT, LGM Cinéma SAS

    Résumé : Jocelyn et dirigeant d'une marque sportive. Dragueur impénitent, il est habitué à mentir pour parvenir à ses fins...Quitte à passer pour un handicapé aux yeux de l'une de sa future cible amoureuse. 

    Alexandra Lamy est tellement naturelle et étincelante dans cette seconde peau de personne handicapée en fauteuil roulant que cela en deviendrait presque louche.

    Un scénario signé Franck Dubosc dans lequel il joue encore et toujours le rôle d'un vilain garçon (mais pas trop méchant quand même) qui a réussi sa vie professionnelle mais se trouve empêtré dans un gros mensonge par simple soif de conquêtes féminines.

    Ce personnage de Jocelyn colle trop aux interprétations habituelles de Franck Dubosc, ce qui en devient  presque sans surprise pour nous.

    Sous une approche globale, cette comédie semble constamment marcher sur des oeufs vis à vis d'un sujet sensible et ne nous offre pas une vision réaliste de ce que peuvent vivre au quotidien les vraies personnes handicapées (lesquelles sont trop peu présentes dans ce film).

    Reste que cette production est une belle ode à la tolérance, qu'elle interpelle sur le respect mutuel dans les rapports amoureux et qu'elle manie avec un humour empreint de tendresse des sujets peu courants. (sexualité des handicapés, handisport, etc).

    MA NOTE GENERALE : 6/10

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  • Vérités cachées, 100 mobiles pour un meurtre (téléfilm, 2018)

    Crédit Photo et vidéo : Mark Jean

    Résumé : Shannon réussit à convaincre son ami écrivain (Mac Sullivan) de la suivre dans un projet caritatif consistant à rénover une maison pour les nécessiteux. Le directeur de la banque (Charles Potter) à qui appartient la maison est fortement opposé au don de cette maison à l'association caritative. Celui-ci est retrouvé mort dans des conditions mystérieuses. Shannon et Mac vont mettre leurs talents en commun pour débusquer l'assassin avec l'aide de la police locale.

     

    Un téléfilm qui n'est jamais très loin de la niaiserie, une caractéristique particulièrement visible dès le développement de l'intrigue. Les dialogues sont trop plats et les actrices souvent trop parfaites, surtout physiquement. Ajoutons à cela un comportement empreint de puérilité ou de naïveté pour des quadras (ce qui choque toujours) et une bande sonore, disons-le, assez mièvre, qui n'aide guère à se mettre en condition pour un meurtre.

    Clairement, tout est trop enjoué pour un thriller. Le scénario est toutefois suffisamment bien conçu pour nous faire hésiter longuement sur l'identité du tueur ou de la tueuse, avec en toile de fond, une amourette naissante... Trop gentillet, ce téléfilm ne m'a pas réellement convaincu mais il ne m'a pas non plus fait passer une mauvaise soirée.

    Un téléfilm, qui, soit dit en passant, est toujours disponible sur Youtube (ci-dessous en intégralité, je n'ai pas trouvé le teaser en VF).

    Il n'est d'ailleurs pas impossible que je renouvelle l'expérience sur Youtube, n'y ayant trouvé que des avantages. (absence de spams publicitaires, lien fonctionnel et fluide).

    MA NOTE GENERALE : 5/10

     

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    The 28 Heroes (film, 2016)

    Crédit photo et vidéo :  Rimini Éditions

     

    Résumé : l'histoire vraie (ou pas ?, certains contestent son existence, voir ici) de 28 soldats russes qui, en dépit d'un armement ridicule, vont détruire 54 chars allemands de la 11ème Panzer Division en 1941 et ralentir considérablement son avancée.

    Les plus enthousiastes d'entre nous pouvaient légitimement espérer une réplique du fameux film "300" versus seconde guerre mondiale.Il est vrai que l'histoire du pot de terre contre le pot de fer est faite pour le cinéma.

    Malheureusement, il faut quand même attendre 45 minutes avant le premier coup de feu tiré, c'est dire si l'on tourne autour du pot. En attendant cette passe d'armes, vous devez vous "taper" (il n y a pas d'autres mots) constamment des anecdotes sans intérêt de soldats du rang qui préparent patiemment "le comité d'accueil" aux nazis.

    La simplicité et la rusticité sont bien à l'honneur, mais cela sent le réchauffé à tous les étages et la romance préfabriquée. Certes, il y a bien quelques discours grandiloquents exaltant le patriotisme soviétique, mais c'est bien la seule originalité de ce film, qui est affreusement mollasson et qui a rangé le spectacle et les effets spéciaux au placard.

    Ce qui se passe réellement dans la tête de ces sacrifiés aurait aussi demandé un meilleur traitement que quelques phrases à l'emporte pièce. Pour résumer, un hommage de piètre qualité desservi par des plans étroits et un manque évident de figurants.

     

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

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  • Anon (film, 2017)

    Crédit photo et vidéo : NETFLIX

    Résumé : Un gouvernement totalitaire lutte contre la criminalité et la délinquance en interdisant l'intimité. Jusqu'à ce que la Police tombe sur une hackeuse de haut vol qui parvient à faire disparaitre toute trace d'elle.

     

    Les gens qui sont abonnés et qui me suivent depuis la création de ce blog le savent, j'ai un petit faible pour les oeuvres de SF. J'aime en particulier celles qui s'apparentent plutôt à des prédictions.

    Le scénario d'Anon peut très bien se produire un jour. Pensez-y. Cela donnerait un monde particulièrement déplaisant où toute notre intime pourrait être pillée et exploitée par des tiers grâce à la reconnaissance faciale et l'accumulation de données personnelles. Comme le dirait l'une des actrices principales "ce n'est pas que j'ai quelque chose à cacher, c'est que je ne veux rien montrer."

    Le scénariste d'Anon a sûrement visé juste. La Chine vient justement d'équiper sa police de lunettes à reconnaissance faciale. Si cela peut les aider à attraper les malfrats, cela peut aussi grandement les aider à traquer les opposants...Mais revenons-en au film proprement dit.

    Des acteurs à la plastique irréprochable, de beaux points de vue, du temps systématiquement gris et des images de synthèse au beau milieu de voitures des années 50. Peu d'émotions transpirent de ce film, c'est sans doute l'un des premiers gros reproches que l'on peut lui faire.

    Même l'inspecteur à la belle gueule de cinéma (Clive Owen) a dû mal à se rendre sympathique dans ce monde déshumanisé, à partir du moment où il sait, dès la première rencontre, à qui il a affaire (grâce à des implants oculaires ?). Le scénario fait parfois fausse route et nous perd dans des dédales temporels ou dans des problèmes purement technologiques incompréhensibles pour le commun des mortels. 

    Le final m'a clairement déçu, tant il est nébuleux et "sans mot de la fin".

    Un film qui évoque un peu un thé glacé par sa froideur. Ni très bon, ni très mauvais, avec une ligne de flottaison cinématographique très légèrement au dessus de la moyenne.

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

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    Amoureux de ma femme (film, à l'affiche actuellement)

     

    Crédit photo et vidéo : France 3 Cinéma, Versus Production

     

    Résumé : Daniel recroise par hasard un vieil ami (Patrick) qui vient de changer de compagne. Daniel va les inviter à dîner en compagnie de son épouse, mais il est loin de se douter de l’ampleur du charme de la nouvelle petite amie de Patrick (Emma). Adaptation d’une comédie théâtrale (l’envers du décor, de Florian Zeller).

     

    Daniel Auteuil qui adapte une pièce de théâtre (jugée souvent médiocre) en film, des critiques cinématographiques acerbes (un aperçu ici) qui pleuvent, trois acteurs de renoms (Auteuil, Depardieu, Kiberlain) en tête d’affiche dans un film français, il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention.


    Honni soit qui mal y pense, mais je lis souvent les critiques des films avant de me rendre dans les salles obscures... En effet, j’aime écouter l’avis des autres avant de visionner une œuvre mais je n’en tiens pas forcément compte car je suis plutôt du genre à suivre mon instinct et à aimer me forger ma propre opinion.

     

    Aussi, ce n’est pas parce que la meute de cinéphiles aboie que je vais aboyer avec elle. Les critiques ont beau avoir la dent dure vis à vis de ce film, cela ne me dérange pas le moins du monde de me faire l’avocat du diable si je trouve que cela en vaut la peine.

     

    Et dans le cas présent, ce déferlement de mépris me paraît totalement injustifié...Pourquoi ? d’abord parce que j’ai passé un bon moment devant ce film, et que je n’ai manifestement pas été le seul. Certes, nous n’étions pas nombreux dans la salle, mais je peux vous assurer que personne n’est parti avant la fin, alors que je m’attendais pourtant à ce que cela soit le cas vu la teneur des critiques.

     

    Je ne vais pas non plus vous dire qu’il s’agit du meilleur film d'Auteuil ou de Depardieu (nous en sommes sûrement loin). Mais ces deux là nous fournissent encore une prestation artistique de qualité bonifiée par la présence d'une Sandrine Kiberlain au sommet de son art et très en verve.

     

    Quoi qu’il ait pu être dit ici et là, le scénario est bien au dessus de ce qui est proposé dans beaucoup d’autres films français dont l’on nous vante les mérites à tout bout de champ… Un scénario qui ne repose finalement que sur la nature (fictive ou réelle ?) des rapports qu’entretiennent Daniel et la belle Emma (Adriana Ugarte, presque trop caricaturale en mangeuse d’hommes). Tout l’attrait du film réside dans ce doute entretenu régulièrement, au point que l’on se pique assez facilement à ce jeu de la vérité jusqu’à la fin.

     

    Côté revers, Daniel Auteuil s’est un peu trop servi en se réservant la part du lion à l’écran, et il aurait pu retailler certains aspects peu reluisants de la pièce de théâtre (dialogues et clichés notamment). Mais cette cuvée Depardieu/Auteuil n’est pas si mauvaise, d’autant qu’elle magnifie certains endroits mythiques à l’écran (Venise et Ibiza).

     

    MA NOTE GENERALE : 6/10

     

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