• Boomerang (film, 2014)

    Crédit Photo et vidéo : les films du kiosque

     

    Résumé : Bientôt quadragénaire, Antoine s'interroge sur les circonstances de la mort mystérieuse de sa mère retrouvée mystérieusement noyée lorsqu'il avait dix ans. Dans cette enquête qu'il mène seul, il se heurte à l'hostilité de sa soeur et à son père, pour qui remuer ce décès relève du malsain.

     

    De bien belles choses à mettre en valeur dans ce film, à forte dominance noirâtre mais qui laisse entrevoir de belles éclaircies scénaristiques.

    Le film repose exclusivement sur les épaules de l'acteur Laurent Lafitte (certes bien appuyé par l'actrice Mélanie Laurent), lequel interprète au millimètre ce spectacle d'un homme perturbé et soucieux de la vérité sur la mort de sa mère.

    Pas de répliques fleuves à attendre, mais des dialogues directs, acariâtres ou piquants lorsque c'est strictement nécessaire au scénario.

    Premier petit reproche à faire, l'âge apparent des acteurs (en particulier celui du père d'Antoine et de sa grand mère) qui apparaissent trop jeunes à l'écran, ce qui sème parfois le trouble dans les liens de parentalité.

    Autre ombre au tableau, un tempo un peu long, qui peut facilement lasser ceux qui sont habitués à de l'action à tout bout de champs (pour ceux là, passez votre chemin) ou qui n'apprécient pas particulièrement les intrigues aussi limpides.

    Il n'en reste pas moins que "Boomerang" s'inscrit dans la catégorie des productions françaises dites "tout public" marquées par une certaine élégance et une crédibilité à toute épreuve.

     

     MA NOTE GENERALE : 6,5/10

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  • Rétribution ("One Of us", série, 2016)

    Crédit photo et vidéo : Two Brothers Pictures, BBC Studios Netflix

     

    Résumé : Un jeune couple est retrouvé assassiné dans son appartement. Dans un petit village écossais d'où ils sont originaires, les supputations vont bon train sur cet assassinat...D'autant les familles des défunts ne s'apprécient guère et qu'elles vont devoir gérer l'arrivée imprévue d'un inconnu sur leurs terres...

     

    Une mini-série (4 épisodes seulement !) dans laquelle l'on se laisse facilement entrainer, pour peu que l'on apprécie un peu les polars...

    Les personnages principaux ne sont jamais caricaturaux et les secrets, notamment familiaux, tombent les uns après les autres, un petit peu comme dans un jeu de dominos.

    Le script joue assez bien avec nos émotions et il aime multiplier les rebondissements, n'hésitant pas à nous faire découvrir, à l'occasion de quelques cadrages, la beauté des paysages écossais.

    Les acteurs (bien que beaucoup soient méconnus) prennent leurs rôles au sérieux et sont assez bien choisis, aucun ne pouvant se prévaloir de vampiriser le temps de présence devant les caméras, ce qui dévoile un large panel de personnalités dans ces familles.

    Enfin, l'atmosphère se fait de plus en plus pesante au fil de l'intrigue jusqu'à un final qui sait jalousement préserver son lot de surprises. 

    Une oeuvre qui nous rappellerait presque au bon souvenir de l'un des romans les plus célèbres d'Agatha Christie ("les dix petits nègres").

     

     MA NOTE GENERALE : 6,5/10 

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  • Shimmer Lake (film, 2017)

    Crédit photo et vidéo : Footprint Features Writ Large, Netflix

     

    Résumé : La police locale, aidée du FBI, traque 3 suspects du braquage d'une banque. L'un des trois suspects n'est autre que le fils du shériff.

     

    Un scénario qui remonte le temps jusqu'au "jour J", c'est à dire celui du braquage. Tout est loin d'être limpide dans cette histoire qui multiplie les invraisemblances, les détours sans intérêts tout en donnant, de temps en temps, dans le scabreux.

    La plupart des résumés parle d'un thriller à l'humour noir dont je cherche encore les contours, mais peut être qu'il en sera autrement pour vous.

    L'omniprésence de l'acteur Benjamin Walker (le shériff) permet à ce film d'éviter d'être classé dans la catégorie des navets, les autres acteurs n'apparaissant pas spécialement à l'aise dans leurs rôles respectifs.

    Trop juste et trop imparfait sur beaucoup d'aspects de sa conception, ce film surprend quand même par son côté irrévérencieux et sa volonté assumée de devenir un mouton à cinq pattes cinématographique...

     

    MA NOTE GENERALE : 5,5/10

     

     

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  •  

    Rebelles (film, à l'affiche)

      Crédit photo et Vidéo : Le pacte, Albertine Productions, Wild Bunch

     

    Résumé : Sans boulot ni diplôme, Sandra, ex miss Nord-Pas-de-Calais, revient s'installer chez sa mère à Boulogne-sur-Mer après 15 ans sur la Côte d'Azur. Embauchée à la conserverie locale, elle repousse vigoureusement les avances de son chef et le tue accidentellement. Deux autres filles ont été témoins de la scène. Alors qu'elles s'apprêtent à appeler les secours, les trois ouvrières découvrent un sac plein de billets dans le casier du mort. Une fortune qu'elles décident de se partager. C'est là que leurs ennuis commencent...  

     

    Le scénario est complètement barré et les dialogues sont au ras des pâquerettes. Mais qu'importe, car les acteurs, Cécile de France en tête, ont l'air de prendre beaucoup de plaisir sous les projecteurs. Mention spéciale à Yolande Moreau, prodigieuse et attachante dans ce rôle d'ouvrière.

    Il y'a des côtés très réalistes dans ce film (exemple : l'image de la rude vie à l'usine) et d'autres volontairement complètement déconnectés, farfelus ou "clichés" (comme le reflet du milieu policier ou celui du crime organisé), qui servent de détonateurs à des situations humoristiques plus ou moins caustiques.

    L'humour est souvent gras, décalé ou absurde (déconseillé à ceux qui ne savent pas pratiquer le deuxième voire le troisième degré), mais manifestement, il passe bien auprès du public, qui apprécie le côté nature et loufoque de ce trio féminin, du moins de ce que j'ai pu en juger dans ma salle (bondée).

    Pour moi, il n'y a pas vraiment de quoi s'extasier mais pas non plus de quoi crier au vol, le tout étant assez bouillonnant pour tenir en haleine "le tout public" qui y verra peut être un clin d'oeil au bon vieux western "le bon, la brute et le truand".

     

     MA NOTE GENERALE : 6/10

     

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  • Si je ne t'avais pas rencontrée (série)

    Crédit photo et vidéo : NETFLIX

     

    Résumé : Eduard perd sa femme et ses enfants dans une terrible tragédie dont il se sent coupable. Par hasard, il va rencontrer quelqu'un qui va l'amener à voyager dans des univers parallèles où sa famille est encore en vie.

     

    Si l'on m'avait dit un jour que je m'intéresserais à une série catalane de science-fiction, je n'y aurais pas cru une seule seconde.

    Pensez-donc,  les productions catalanes sont déjà assez rares et dans ce genre si particulier, ce sont plutôt les superproductions américaines qui se taillent la part du lion.

    Mais comme toujours, portée par une insatiable soif de séries inédites, j'ai bien voulu m'attarder sur celle-ci, dont j'avais repéré le scénario.

    L'acteur Pablo Derqui (peu de chances que vous le connaissiez) et l'actrice Andréa Ros (inconnue au bataillon également) étaient donc condamnés à se surpasser pour pallier aux carences prévisibles du casting ou du budget.

    Il en résulte une oeuvre où les voyages interdimensionnels deviennent des drogues pour un homme en perdition, et où la corde émotionnelle est tirée dans tous les sens avec beaucoup de malice et de savoir faire, au gré des épisodes.

    Le scénario tient presque de la divine conception cinématographique, et comme les acteurs principaux surprennent agréablement (Andréa Ros en tête), le plaisir est toujours au rendez-vous, même si le désespoir d'un homme demeure en toile de fond. 

    Au vu de ces qualités, l'on pardonne d'autant plus facilement les quelques redondances musicales, l'aspect rustique du voyage interdimensionnel ou encore les techniques de rajeunissement grossières des personnages principaux: l'essentiel est ailleurs, dans les leçons de vie d'Eduardo.

     

    MA NOTE GENERALE (saison 1) : 7,5/10

     

     

     

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