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    Oblivion (Film, 2013)

    Crédit photo et vidéo : Chemin Entertainment, Radical Pictures  

     

    Résumé : La terre ayant été ravagée par une guerre extraterrestre, les humains se sont déplacés vers une station spatiale du nom de Têt, tandis que d'autres humains ont trouvé refuge sur Titan. Pour approvisionner cette colonie sur Titan, des gigantesques plates-formes pompent constamment l'eau des océans sur la Terre. Quelques extraterrestres survivants à la guerre ("les chacals") sont traqués par des drones de combat. Jack Harper (alias "Tech 49") et son binôme Victoria Olsen (Vika) sont chargés de réparer ces derniers lorsqu'ils sont endommagés...Mais quand Jack croise la route de Julia, une rescapée pas tout à fait comme les autres, toutes ses certitudes vont voler en éclats. 

    De très belles têtes d'affiches pour ce film, qui se paye quand même le luxe de s'offrir les services de Tom Cruise et Morgan Freeman.

    Par moment, l'on a vaguement l'impression de se retrouver dans un remake de la guerre des étoiles. Le budget est large, ce qui permet de faire la part belle aux effets spéciaux et de nous montrer ce que pourrait donner les images d'une Terre dévastée sur des plans très larges.

    Tom Cruise est fidèle à lui même, appliqué et très dynamique. Morgan Freeman ne fait que quelques brèves apparitions, bien trop maigrelettes pour que l'on puisse juger de quoi que ce soit sur sa prestation.

    Un film qui est jalonné de belles inventions (notamment le vaisseau original de Jack), qui peut se targuer de présenter des costumes et des décors esthétiquement remarquables.  

    Seules ombres au tableau, un scénario vraiment tiré par les cheveux (pour ne pas dire à l'extrême limite du compréhensible) et des personnages féminins trop peu nombreux et aux rôles anecdotiques.  

    MA NOTE GENERALE : 6/10

      

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  • Extracted (film, 2012)

    Crédit photo et Vidéo : Nir Paniry

    Résumé : Tom Jacobs est sur le point de concevoir une machine permettant de se glisser dans les souvenirs d'autres personnes. Alors qu'il se trouve dans une situation financière assez précaire et que la machine ne semble pas encore au point, un mystérieux investisseur lui propose de la tester sur un détenu pour vérifier s'il est bien coupable des faits dont on l'accuse...Malheureusement, sa machine tombe en panne et il se retrouve coincé dans l'esprit du criminel, laissant son corps inconscient dans la vie réelle.  

    Avec un budget riquiqui (100000 USD, soit environ 85000 euros, une bagatelle dans le cinéma) et des acteurs assez méconnus du grand public, ce film s'en tire assez bien cinématographiquement parlant.

    La thématique du voyage dans l'esprit d'une autre personne a déjà été largement abordée par d'autres oeuvres de science fiction avec des budgets parfois phénoménaux, mais cette production se démarque des autres par sa simplicité et la qualité de son approche humaniste et sentimentale.

    En effet, nous partageons d'abord suffisamment de moments importants de la vie réelle de Tom Jacobs pour qu'il en devienne attachant.

    Ce dont il est question, ensuite, c'est surtout de son ressenti, lui qui se retrouve complètement coupé du monde qu'il a pu connaître et condamné à revivre en boucle des scènes de la vie d'un criminel, loin des siens.

    Côtés "plus", notons le scénario avec cette camisole de rêveries fort bien conceptualisée, des acteurs qui jouent le jeu et des dialogues simples qui permettent de s'immerger dans l'ambiance sans se creuser la tête.

    Côtés "moins", retenons que tout cela manque quand même d'humour, d'effets spéciaux, de réparties cinglantes et d'acteurs.

    Le tout représente quand même un divertissement assez convenable, disponible ici sur...Youtube, et en VF, s'il vous plait.

    MA NOTE : 6/10

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    Hostiles (film, 2017)

    Crédit Photo et Vidéo : Waypoint Entertainment,
    Le Grisbi Productions

    Résumé : Nous sommes en 1892 et le capitaine Joseph J. Blocker (que l'on ne présente plus dans l'armée américaine) est chargé de réaliser une mission qui le rebute profondément : escorter un vieux chef indien mourant sur ses terres natales. Du Nouveau-Mexique au Montana, les épreuves seront nombreuses, sans compter qu'ils vont faire la rencontre d'une veuve dont la famille a été massacrée par des comanches.

    N'ayons pas peur des éloges lorsqu'il sont amplement mérités, Hostiles est un film carrément éblouissant à tout point de vue. En première lecture, le synopsis est déjà relativement prometteur, mais ce que l'on découvre concrètement par la suite va bien au delà du Far West basique.

    Hostiles est en effet un film grave, prenant et intemporel, qui interpelle sur l'absurdité des guerres et leurs conséquences psychologiques sur les individus, qu'ils soient civils ou militaires. C'est aussi le genre de film qui ne prend pas de pincettes pour nous démontrer que des personnes que tout oppose peuvent faire front commun pour sauver leurs vies dans un monde hostile.

    Avec ce scénario fichtrement épatant et imprévisible, des interprétations (phénoménales) de Christian Bale et de Rosamund Pike, sans oublier des paysages mirifiques, ce périple dans l'ouest mériterait sûrement une place de choix dans un remake de la légendaire émission "la dernière séance". A film d''exception, note d'exception.

    MA NOTE FINALE : 9/10

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  • Photo de famille (film, à l'affiche actuellement)

    Crédit photo et vidéo : Firelight, Jerico

     

    Résumé : Les aléas de la vie de Gabriel, Elsa et Mao, tous frères et soeurs, qui sont d'abord endeuillés par la mort de leur grand père avant d'être confrontés à l'équation délicate de la garde de leur grand mère, atteinte d'une forme d'Alzheimer.

    Une belle brochette d'acteurs pour ce mélodrame familial qui n'a que très peu d'intérêt, hormis celui d'aborder la délicate et angoissante question de la dépendance des personnes âgées.

    Peu ou pas d'humour ou de poésie, mais beaucoup de questions lancinantes, de considérations psychologiques, de situations ubuesques et plutôt déprimantes.

    Les dialogues manquent d'un certain recul et sont tellement "terre à terre" qu'ils en deviennent carrément lassants. Le scénario (qui a une fâcheuse tendance bordélique) bascule de la vie d'un personnage à l'autre pour nous montrer les états d'âme de chacun, sans pour autant parvenir à nous passionner.

    Une fresque familiale qui ne percera pas beaucoup de coeurs de cinéphiles, tant elle campe sur un terrain très sombre et surtout peu inspiré. Les interprétations de Bacri et Vanessa Paradis évitent un naufrage collectif.

    Terne et sans grande envergure.

     

    MA NOTE GENERALE : 5/10

     

     

     

     

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  • Résumé : dans les années 30, le commissaire Rath est muté de Cologne à Berlin, au sein du service des moeurs de la police allemande. Avec l'aide du lieutenant Bruno Wolter et de la sulfureuse Charlotte Ritter, il va se lancer dans une enquête au sujet de la production de films pornographiques émanant de la mafia russe.

    Le générique est troublant et possède un charme désuet, que certains compareraient sans doute à ceux de séries les plus connues des années 60 (chapeau melon et bottes de cuir, le prisonnier sont les premières qui me viennent à l'esprit) vu le penchant affirmé pour les couleurs kitsch et les formes géométriques imaginatives.

    Difficile d'estimer le degré de réalisme de cette série qui est censée représenter l'atmosphère de Berlin dans les années 30, mais il faut reconnaître qu'elle est profondément captivante, surtout si l'on a un petit faible pour l'histoire et les intrigues policières/politiques.

    Les costumes et les décors ont vite fait de nous convaincre, surtout lorsque des acteurs comme Volker Bruch (rappelez-vous la Mini-série Génération War dont vous pouvez lire ma critique ici) ou encore Liv Lisa Fries (Alias Charlotte Ritter, voir ci-dessous) jouent à ce niveau d'interprétation.

    Babylon Berlin (série, 2017)

    Complots, crimes et conspiration s'entremêlent des lieux mondains aux endroits infréquentables, et ceci au nez et à la barbe de la police allemande, elle même à la merci d'un pouvoir politique parfois dépassé ou corrompu jusqu'à la moelle.

    Une série allemande de toute beauté, qui explore les profondeurs d'une société en pleine décomposition, où aucun personnage n'est toujours tout blanc ou tout noir, et où tout le monde cherche à tirer son épingle du jeu...à ses risques et périls. De la haute voltige cinématographique, tout simplement. Bravo.

    MA NOTE FINALE (saison 1): 7,5/10

     

     

     

     

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